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La RATP est mon amie

Aujourd'hui, mini-séance d'humiliation publique. Non, non, rien de sado-maso. Juste du Bettie tout crachée.

J'arrive à 8h10 à la gare, je devais prendre le train de 8h13. J'étais un peu short il faut le dire malgré mon jean's troué.

Et là, je vois des gens qui font la queue au guichet. "Oh, merde, on est le 1er, faut que j'achète mon nouveau coupon carte orange. Ou plutot, que je charge mon nouveau pass navigo." Je rale intérieurement en me disant que je vais etre complètement à la bourre, mais je fais gentiment la queue à la machine automatique pour charger pour la première fois mon nouveau pass navigo !

J'arrive face à la machine, je "charge" mon pass, je me dirige vers les tournicotis, tournicotons "PASS NON VALIDE". Grmbld. Le prochain train est dans 3 minutes. Je réessaye, une fois, deux fois. Bon, je vais au guichet et ils vont m'entendre.

Je rate le train pour la deuxième fois, j'arrive face au jeune homme au guichet et je m'enerve "non mais c'est pas possible, je viens de charger mon pass, il marche pas, c'est pas normal, y'en a marre et sarkozy, c'est un salaud..." Bref, je m'emballe un peu. Je ne comprends pas le petit sourire en coin du gars au guichet qui me laisse tranquillement parler.

Une fois que je me retrouve à cours d'arguments, il me répond "Mais Mademoiselle, on est encore le 31 mars."

Grmbld !!!

Ça sushi !


Ce midi, je suis allée au japonais. J’adore les sushis, les makis, les sashimis, les yakitori (brochettes pour les amis), le riz, et tous les trucs en i qu’ils ont là bas.

On arrive avec mon ami. On s’installe, on enlève mon manteau, on rigole, on parle. On prend le menu dans nos mains pour l’ouvrir quand une jeune femme au fort accent asiatique arrive en trombe près de notre table « vous avez choisi ? ».

Regard dubitatif. « Euh, non pas encore… ». Finalement, on décide de se concentrer pour choisir. Comme toute fille qui se respecte, j’hésite, je réfléchis, je fais part de mes angoisses à mon compagnon « oui mais si je prends un menu avec que des makis, j’aurais pas de sushis alors que j’ai bien envie de sushis… et puis les brochettes, finalement, ça fait longtemps que j’en ai pas mangé, tu vois… ». Hum, devant le regard excédé de Louis, je me décide pour un menu Z. Lui pour un J. J’adore la poésie de ces noms de menus !

Et on papote, la femme, les enfants, le boulot. Ah non, on a pas eu le temps de parler de tout ça que déjà une autre jeune femme asiatique déboule près de notre table armée de deux soupes et deux petites salades. On papote, on mange, Louis finit sa salade en premier et, sortie de nulle part, arrive un jeune homme asiatique en jean slim qui s’empare de sa salade en grommelant « c’est fini ? ».

Tout ça pour dire que j’aime les sushis, mais mince alors qu’est-ce que ces endroits sont froids, impersonnels, pas agréable, rapides… Et pourtant, dieu sait que je préfère manger un sushi à un bœuf bourguignon. Désolée maman, c’est une question de goût, mais je préfèrerais toujours manger à la maison avec toi que dans un restaurant japonais en plastique !

Amoureusement incompétente

Je suis amoureusement incompétente. Depuis plusieurs mois j’aligne les rencontres.

La rencontre type : j’arrive, je vois le garçon. « Oh, il est pas mal ». Je lui trouve tout un tas de qualités. On discute. Je m’émerveille parce qu’il est marxiste et que je croyais que c’était une espèce en voie de totale disparition, ou parce qu’il sait marcher sur les mains ou parler de Kant en ayant l’air de l’avoir lu. Lui aussi a l’air de me trouver pas mal. On se saute l’un sur l’autre. On fait l’amour. On se réveille le matin. On se quitte. Et ensuite, on se donne quelques nouvelles sporadiques. Parfois, c’est moi qui n’arrive pas à m’attacher, parfois, c’est l’autre. Dans tous les cas, ça ne marche pas.

Alors cette semaine, je me suis dit : « j’arrête les conneries ». Je rencontre un garçon. Karim. Ça se passe comme la rencontre type : on mange ensemble, on papote. on s’entend bien. Je le trouve mignon, intelligent, sensible. Avant de venir, je m’étais préparée psychologiquement « Bettie, pas de bêtises ! Il ne faut pas que tu couches avec lui tout de suite ! Il faut attendre, le faire languir et languir. » J’avais même mis mon équipement anti sexe (j’m’étais pas épilée…).

Et la, Karim, qui me plaisait bien, sort une tirade quasi-shakespearienne. « Tu sais, moi, les nanas, je les aimes rock’n’roll. J’aime pas attendre pour coucher, j’aime quand ça choque, que c’est vite, puissant, délire. » Hum. Je fais un rapide calcul :

garçon qui me plait + jambes pas épilées + rock’n’roll attitude = on fait l’amour sauvagement dans sa cuisine.

Au final, une fois que c’est fini, ce con me dit « tu sais, moi je suis pas très câlins » et il s’installe devant son ordi pour répondre à des mails. Hum. Je reste un peu dans l’espoir qu’il va se passer quelque chose. Mais non. Alors je lui dis que je m’en vais. Il me fait vaguement un baiser en gardant les yeux fixés sur son pc. HUM.

Des conseils ?

J'aime / j'aime pas

J’ai décidé de faire le j’aime/j’aime pas de ma journée !

J’aime :

- prendre une tasse de thé avec ma copine Florence. Oui, çà fait hyper kitsch et à notre age, on devrait plutôt boire des bières dans des cafés hypes avec des jeunes males virils pleins de testostérones et la voix qui mue. Mais moi, je préfère prendre un thé chez moi avec ma copine Florence. Parce que l’ambiance est douce. On est au calme. L’air respire la simplicité. Et on se marre.

- marcher sous la pluie avec mes sacs de courses qui me cisaillent les doigts. Rencontrer Jean-Philippe et passer 20 minutes sous la pluie à lui parler de tout et de rien. Le voir sourire avec les cheveux collés au front par la pluie et voir aussi les gouttes dégouliner le long de son nez jusqu’à son sourire. Bref, être contente de rencontrer par hasard dans la rue quelqu’un qu’on aime bien. Même quand il pleut.

- marcher sous le soleil avec de la bonne musique dans les oreilles. Une musique de film par exemple. Comme ça, j’ai l’impression que ma vie est film ! Je marche dans la rue et tout à coup, un évènement banal devient un grand moment d’introspection et un moment choc dans un film sur la vie urbaine d’une jeune femme… Bon, je ne sais pas si ça ferait un carton au box office mais peu m’importe !

Oh… et puis… J’ai plus le courage de faire les « j’aime pas ! », c’est tellement bon les je t’aime, ça m’a collé un sourire niais sur le visage.


Et vous, c'est quoi vos "j'aime" de la journée ?

Hyper tendance

Aujourd’hui, j’ai eu cours dans ma chère et peu tendre école de commerce. Après qu’on nous ai rappelé que nous sommes censés faire partie des 1% de l’élite (je crois que je devrais noter le nombre de fois dans toute ma scolarité où j’ai entendu çà…), un groupe de 5 touristes, euh, non, je veux dire, de 5 z’étudiants s’avancent pour faire un exposé. Une blonde, au visage barré par des lunettes noires « ornées » par le gros sigle Chanel, s’avance pour introduire l’exposé et nous faire la traditionnelle annonce du plan. Qui se finit par un mythique : « Et en dernière partie, nous parlerons du développement durable. Parce que le développement durable, en ce moment, c’est hyper-tendance ! ».

J’ai cru que l’exposé allait se transformer en grand moment d’analyse ello-jeune-et-jolio-cosmopolitaine des grands enjeux de notre société…



Laissez tomber le réchauffement climatique, complètement ringard, optez plutôt ce printemps pour le developpement durable, le véritable must-have de la saison ! Vous pouvez l’assortir avec un petit complet droits-de-l’homme-en-Chine-c’est-horrible-ce-qui-se-passe-avec-le-Tibet, ou encore avec une position pro-Obama affirmée (oui, Hilary c’est une femme, mais on ne lui pardonne pas ses fashion faux pas !). Quant à moi, mon chouchou de la saison, ça reste le « mon dieu notre président est trop bling bling », que je place en toute occasion, entre copines comme en plan drague !

Le matin, je suis pas de bonne humeur

Il fait moche. C'est honteux ! Et on ose nous dire à la télé que ca se "radoucit". Non ! Je m'insurge, il fait juste moche ! Il pleut. Le ciel est gris. Stop à cette conspiration nationale ! Ouvrons les yeux les amis ! Il fait moche !

Alors on nous divertit en nous parlant de :
- carla bruni qui pose nue
- sarkozy qui va surement faire une gaffe avec la reine d'angleterre ce soir
- la mort d'un présentateur télé

Mais non. Ca ne suffit pas. Je n'oublie pas ce ciel gris comme un couvercle au dessus de nos tetes (comme disait C.B.).

Alors pour compenser.... Je vais aller me manger un CBO au macdo !

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