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[mode jeune activiste révolutionnaire : on]

Carrefour fait une pub pour promouvoir les produits « carrefour bio ». Ça me donne envie de vomir.

Le pitch : des images naturelles, et carrefour qui dit qu’on sauve la planète en mangeant du bio, le tout agrémenté d’une petite fille blonde qui souffle sur un pissenlit (pouah le cliché). L’idée, c’est un peu : si on mange tous du bio, un + un + un + tout le monde, comme dirait Sinclar, ça fait du monde et le bio, c’est cool.

Mais merde, ils sont au courant qu’il y a des gens qui meurent de faim en ce moment ?

Petit point rapide du professeur Rollin :

Les rendements de l’agriculture biologique sont 1/3 inférieurs à ceux de l’agriculture normale. Il faut donc un champ d’une superficie supérieure pour produire la même quantité de blé en bio (par exemple).

Les terres exploitées et exploitables dans le monde sont en baisse. La population est en augmentation hyper rapide. (Pour s’affoler un peu aller voir www.worldometers.info/fr/ ) Bref, y’a quelque chose de pourri au royaume de OK Coral.

Si on rajoute à çà les terres utiliser pour faire des biocarburants, il reste plus beaucoup de terre pour nourrir tout le monde, et encore moins si on nourrit tout le monde au bio…

Pour info, le pays qui a le plus de proportion d’agriculture biologique, c’est le Luxembourg. Nondidiou, je veux pas me la jouer marxiste-leniniste, mais le bio, c’est un truc de riches. Il faut arrêter de nous faire croire qu’on va sauver la planète en mangeant bio. Non, c’est juste que si on a de l’argent, on mangera des choses meilleures. Si on a pas de problèmes avec sa conscience.

Je trouve honteux qu’une grande marque comme Carrefour ose colporter de telles conneries.

Bref, finalement, je vais ptètr me mettre à manger des nems et des rouleaux de printemps et boycotter Carrefour, moi aussi.

J’ai envie….


…. de faire l’amour sur cette chanson-là :


free music


Il y aurait du soleil qui percerait par la fenêtre et une odeur de canelle. J’aurais un grand sourire sur les lèvres, et le corps en sueur. Il serait derrière moi, les mains fermement posées sur mes fesses, avec des yeux qui pétillent de bonheur et de concentration.

J’adore le rythme de cette chanson, il fait bon quand on l’entend et ça me donne terriblement envie de faire l’amour. Je sens déjà les coups de reins à chaque marque du rythme. Les petits cris que je pousserai et les petits soupirs qu’il laisserait échapper. Je sens aussi déjà les baisers éparpillés sur mon dos pendant le petit solo de je-ne-sais-pas-quoi. J’entends déjà sa voix me murmurer à l’oreille des choses mi-jolies, mi-salaces (spéciale dédicace à Charles et son si touchant « j’ai envie de te dire de jolies choses mais je ne sais pas quoi », suivi d’un instant de réflexion, puis « tu es divine »). Vers 2 minutes, je nous vois nous retourner dans un beau « tête-à-queue » (oui, camarades, révolutionnons le nom des positions du kama sutra !), lent, doux, exquis, qui s’accélère. Puis j’imagine ses grandes mains qui me prennent à bras le corps et me retournent comme si j’étais un petit objet pour encore une fois me pénétrer avec un grand sourire et quelques éclats de rire. Je sens encore les caresses douces, les baisers fougueux à 3 min 10. Je me vois surprise (et reprise) à 3min 56 par la transition entre douceur et fermeté…

Raaa j’adore cette chanson, je ne veux pas qu’elle s’arrête !

Grand ménage de printemps

Aujourd’hui, j’ai fait le grand ménage de printemps de mes amants. Il y a d’abord eu Daniel, avec le mythique « je crois que je n’accepte pas d’être viré de ton catalogue personnel d’amants ». Euh, je viens de te dire que je virai tout le catalogue !? Et.. merde… Catalogue ! Y’a que moi qui ai l’droit de faire des remarques comme ça sur ma vie sexuelle.

Ensuite, il y a eu Laurent. Avec Laurent, c’est toujours compliqué. Je l’avais déjà officiellement « viré du catalogue » il y a deux mois. Mais c’est un coriace. Alors il m’appelle, on s’engueule, on gueule, j’ai les larmes aux yeux (oui, je suis une chochotte, et j’assume. Toi aussi, rejoins moi au club des chochottes pas anonymes !), il ressort des vieux dossiers, je ressors des vieux dossiers, je gueule, il gueule, et finalement, on arrive à pas de compromis mais le ton baisse et on parle plus gentiment, pour se quitter sur un « (lui) bon, alors, tu viens me faire un baiser d’adieu bientôt ? (moi) Non ! passe une bonne soirée très cher. »

C’était éreintant, je vous raconte pas. Quoique…. je viens de le faire, je crois, oupppppsssssss (ndlr. : merci de veiller à bien prononcer tous les p et les s. Cordialement,)

Hier soir, j’ai pris dans mes petits filets un beau poisson, aux magnifiques épaules et au regard de braise.

Je l’ai péché sur adopteunmec.com. Nos profils se sont bien entendus alors on a décidé de papoter sur msn. Et depuis 2/3 semaines, on se retrouve quasiment tous les soirs sur msn vers 22/23 heures. On apprend à se découvrir petit à petit. On s’apprécie… Et finalement, on a enfin réussi à se voir hier soir (oui, monsieur a un agenda de ministre..).

J’avais la boule dans le ventre toute la journée. J’en avais même fait des cauchemars (il avait finalement 16 ans et une peau terriblement acnéique au lieu de 30 et m’amenait dans une horrible fête de famille chez les bidochons… ?!). Je m’attendais au pire pour ne pas être déçue. J’avais hâte, j’avais peur. Je sors du metro, les cheveux dans le vent et cours (oui, je suis en retard, je sais) le retrouver à la terrasse d’un café.

Résultat : un beau garcon, drole, intelligent, gentil… et qui ne me saute pas dessus ! Alors que j’en avais terriblement envie. Je l'avoue, ça m’a un peu désappointée...

Les tribulations du jour

La phrase mythique du jour « tu sais, bettie, pour moi, tu es plus qu’un bout de viande ». Euuuuh, je dois bien le prendre ça ?

La chanson du jour : « I’ll kill her » de Soko, en l’honneur cette « bitch blond girl » qu’on déteste toutes !

La fringue du jour : un mini short.

Le dialogue métaphysique du jour :

« Mais, ce mec, tu penses que c’est le genre de mec à coucher dès le premier soir ?

- bah oui, tu connais des mecs qui sont pas du genre à coucher dès le premier soir ?

(Longue réflexion d’environs 2 secondes 7 dixièmes)

- Non. c’est vrai que qui ne tente rien n’a rien. »

C'est l'histoire d'une fille

C’est l’histoire d’une fille. Petite, brune et jeune. Elle tombait amoureuse en moyenne deux fois par semaine. Mais vraiment amoureuse. Elle pleurait toute seule dans son lit en pensant à ce garcon dont elle venait de tomber amoureuse. Quelques jours après, elle l’oubliait, mais sur le coup, ça faisait toujours très mal à son petit cœur.

Tiens, la semaine dernière, elle est tombée amoureuse d’un marxiste leniniste. Il avait une barbe toute noire, des yeux qui petillaient de révolution. Il l’a prise chez elle, doucement. Il bandait pas beaucoup. Il était pas si sur de lui, une fois en calecon. En fait, c’était un marxiste romantique, elle a pensé. Alors elle l’a aimé. Sauf que le lendemain, il est parti avec un « a bientôt » et il ne lui a pas donné de nouvelles.

La semaine dernière, elle est aussi tombée amoureuse d’un beau dandy bisexuel de 17 ans son ainé. Il avait une petite barbichette très soigneusement taillée et des yeux bleu acier. Ils ont fait l’amour chez lui puis sont allés dans un hammam libertin où ils ont de nouveau fait l’amour. Il avait une voix très grave et répétait son nom parfois comme s’il se disait « mais qu’est-ce qu’on va faire de toi ? » Alors elle est tombée amoureuse de lui. Sauf qu’il avait déjà une petite amie et que chez lui, « le desir de paternité se faisait de plus en plus fort » (sic.).

Alors elle était triste, elle pleurait le soir dans sa chambre sur les draps roses de son lit. Elle écoutait de la musique triste, chantait faux et les larmes coulaient le long de ses joues.

Bien sur, elle refusait catégoriquement d’avouer à ces garcons qu’elle était tombée amoureuse. Elle faisait bien au contraire comme si elle n’en avait rien à faire. Elle restait distante, et jouait la fille indépendante. Et puis, à force de faire comme si elle n’en avait rien à faire, elle se réveillait un matin et n’en avait, effectivement, plus rien à faire.

Elle ne savait pas que sa stratégie était la meilleure pour rester seule et pleurer le soir dans sa chambre.

Stratégie roumaine

Vendredi dernier, un Roumain anglophone de 35/40 a essayé de m’initier, moi et 39 autres de mes petits camarades propres sur eux d’école de commerce, aux joies de la stratégie d’entreprise.

Au début, je partais avec un a priori plutôt positif : beau garçon, il me regardait souvent avec ses grands yeux bleus et disait des choses pas totalement stupides.

Et puis, c’est le drame. Tout a basculé :

(je vous le fais en francais) « Bon, je voudrais qu’on se mette tous d’accord sur une chose pour qu’on puisse avancer sur le cours : la stratégie de l’entreprise a pour seul but de faire de l’argent ».

Alors moi, gentille petite alter mondialiste du dimanche, je lève ma main, au moins pour le principe et je lui demande s’il en est absolument sur. Il me répond qu’il aimerait qu’on ne rentre pas sur un débat là-dessus tellement c’est évident.

Je ramasse ma gueule et commence à dessiner sur mon cahier en continuant à l’écouter en voix off.

« Bla bla bla, la stratégie, c’est bien, c’est important, c’est comme de jouer aux echecs, bla blabla bla… » Hmmmm passionnant.

« Bla bla bla, et l’un des objectifs de la stratégie, c’est de motiver les salariés pour qu’ils soient plus productifs ».

Ma main se lève soudainement une deuxième fois et avec un sourire que j’espérais désarmant, je lui demande si on peut vraiment motiver les salariés en disant que le but de l’entreprise, c’est de faire de l’argent de l’argent et de l’argent.

Devant sa tête dépitée, je crois que mon sourire n’a pas été si désarmant que ça….

La citation-débat du jour....

/me s'approche du petit lac marécageux.

/me prend un gros caillou et le soupèse un instant.

/me s'approche au bord de la mare

/me balance son gros pavé en gueulant :

"LA NOTION DE CHOCOLAT CONTREDIT-ELLE LE PRINCIPE DE LIBRE-ARBITRE ?"

(Sandra Boynton)

/me repart tranquillement dans sa cabane au fond du jardin.

Les dangers du covoiturage

Aujourd'hui, je me sens super développement durable. Alors, pour aller à ma petite réunion politico-révolutionnaire-de-gala, j'ai demandé à mon ami Damien de passer me prendre (en voiture).

On se donne rendez vous en face de la bibliothèque, je sors de chez moi à la bourre, j'en profite pour passer un coup de téléphone. Je marche. Je papote. Je marche. J'evite les crottes de chien sur le trottoir. (On sent le drame monter, non ?) Et tout à coup, je vois une voiture qui s'approche de moi et s'arrete pour se garer à l'arrache juste à coté de moi.

Je localise un siège bébé (je sais que damien en a un), un individu brun au volant, une petite chemise bien propre sur elle. Alors je fonce dans la voiture tout en me confondant en excuse avec mon interlocuteur au téléphone "je dois te laisser, mon chauffeur est là, excuse moi, bisous bisous bisou bisous".

J'ouvre la porte de la voiture. Et... ca n'était pas Damien. " Le malheureux inconnu me regarde avec un air interloqué et je me confonds en excuse pour la deuxième fois en 30 secondes excusez moi monsieur, je suis désolée, pardon, pardon, je vous ai pris pour quelqu'un d'autre, euuuuhhh". Et je m'enfuis en courant.

Oui, j'ai bien dit en courant. Parfois, on ne se controle pas, merde !

La jolie histoire de la semaine

De temps en temps, quand je me sens pas très bien, je sculpte. Le plus souvent, je sculpte des nanas toutes nues...

Hier soir, j'ai sculpté deux petits bustes, un homme et un femme, qui s'embrassent tendrement. Ils étaient tout beaux, tout choux. Contente de moi, je pars me coucher.

Et au réveil le lendemain matin, les yeux encore pleins de sommeil, je regarde mon joli couple et... ils se sont subtilement éloignés au cours de la nuit. Ils ne s'embrassent plus. Ils en sont au moment juste avant. Ou juste après.

Je dois y voir un signe ?

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