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Y’en a des biens…


Oui, y’en a des biens. Y’a même des garçons qui se transforment pas en salops quand je les rencontre.


Y’a Jérôme. Qu’est toujours là quand ça va pas. Qui est même resté près de moi à me soutenir pendant que j’étais sur le point de (presque) mourir d’une horrible gastro, alors que je lui avais promis une soirée patàlacarbo. Qui m’emmène me changer les idées au ciné quand je suis pas motivée. Qui sait me faire marrer quand je suis triste. Qui a un sixième sens qui lui permet de tout comprendre et sentir en 5 secondes 7 dixièmes. Qui a réussi à trouver du galak aux smarties. Jérôme avec qui on peut parler ciné, bouquin, politique, amour, botanique, projets, bouffe… Jérôme qui m’accepte juste comme je suis, sans poser de question ou essayer de me changer brutalement.

J’aimerais bien être une aussi bonne amie pour lui qu’il l’est pour moi.

Mythologie : Midas et Bettas.

Je viens de me faire écrabouiller le cœur par un jeune et beau garçon. Genre il l’a pris dans ses mains, doucement, et puis il l’a juste écrabouillé, piétiné, tronçonné, cloué au sol, déchiré. Bref, de l’acharnement pas thérapeutique.

Faut ptètr avouer aussi que très vite, je lui ai prêté la main dans cette opération de destruction en règles. Je lui ai donné ce petit cœur très facilement et avec beaucoup de naiveté et quand il a commencé à le détruire, j’ai bien insisté.

Parce que bizarrement, parfois, on aime bien avoir mal aussi. Et puis, autant tout détruire pour être sure que ce genre d’aventures ne m’arrive plus jamais.

Tout ça pour dire que le mec d’adopteunmec.com, on a passé une soirée ensemble. Assez sympa, ça s’est bien passé. En partant, il me dit « on essaie de se voir demain ». Quand je lui envoie un sms le lendemain pour qu’on se voit, il me dit qu’il a pas le temps et ensuite… Plus de nouvelles. Plus rien. Niet. Nada. Que dalle. J’ai ramassé les bouts de cœur éparpillés sur le sol et je l’ai oublié.

Ensuite, j’ai rencontré un beau coiffeur. Intelligent, drole, cultivé, bref, tout pour plaire. Grace à une intervention divine, j’ai eu son numéro de téléphone. On s’est revus. On a passé une excellente soirée ensemble. Suivie par un sms cramoisi par les flammes de la passion « merci infiniment pour ce moment. c’était juste parfait. j’espère te revoir très vite. appel moi s’il te plait. bisou. peter ».

Prochaine rencontre prévu. Décalée. Redécalée pour cause d’agenda de ministres yougoslaves. Puis c’est bon, on se voit mercredi soir, 20 h30. Bon, j’ai un soucis et je le préviens (sur son répondeur) que j’aurais une demi heure de retard. J’arrive à l’endroit prévu. Toujours pas de ses nouvelles. Il est pas la. Il ne viendra jamais. Et ne répondra pas à son téléphone. Au début, il ne décroche pas, puis il m’envoie direct sur son répondeur. Le bonheur à l’état brut.

Ce qui se finit le lendemain par un sms mythique : « désolé bettie, inutile d’aller plus loin. tu na rien perdu. oublie moi. » Un peu tragique, j’adore. Bref, je lui donne la réplique par une séance de pleurs formidable.

Alors voila, après Midas, qui transforme tout ce qu’il touche en or, voici Bettas, qui transforme tous les mecs sympas qu’elle rencontre en gros connards.

Chamallow, coton, soleil

Parfois, le bonheur, c’est plus dur à écrire que le malheur.

Voila comment je ressens le bonheur aujourd’hui.

Mon cerveau est comme plongé dans un coton un peu humide, ou dans un océan de chamallow, il flotte doucement, et la douceur qui l’entoure lui envoie des décharges engourdissantes.

Au niveau de ma poitrine, je sens une petite boule de chaleur, qui se diffuse lentement dans tout mon corps et vient ricocher sur la guimauve dans mon cerveau.

Un sourire niais s’est collé sur mon visage. Il reste, quand je regarde dans le vide, quand je réfléchis, quand je lis, quand j’écoute, quand je travaille. J’apprends à vivre avec.

Je sens le soleil qui caresse ma peau. Je sens le vent qui bouscule mes cheveux. Je sens que tout va bien. Quoiqu’il arrive, rer en retard, accident de plomberie, boulot à la bourre, tout va bien.

Les filles, c’est comme les garçons…

Bella, c’est ma première fille…C’était en janvier, et c’était chouette, même si ça a pas duré longtemps. On se voit vendredi dernier à une soirée.

Vendredi dernier :

Bella à moi « Tu sais que tu as les plus beaux nénés de la soirée ? Comment ça va tes histoires d’amour en ce moment ? »

Moi à Bella « Oh tu sais, j’en ai marre de ces mecs qui m’appellent genre : salut, j’ai deux heures à tuer vendredi aprèm, si on se voyait pour baiser ? »

Bella à moi « Oui, je comprends, c’est vraiment chiant. »

6 jours plus tard (version traduite du sms) :

Bella à moi « Tu fais quoi cet aprèm ? »

Moi à Bella « Je dois travailler un peu. Mais si tu veux, on peut se faire un ciné et boire un verre en fin d’aprèm. » (Ou comment détourner la conversation / l’attention d’un plan cul)

Bella à moi « Ça te dirait de t’amuser à 3 avec une autre jolie fille ? » (Ou comment débarquer avec des sabots gros comme des moonboots)

Ahhhaaaaahhhh j’ai l’impression d’être dans un film de David Lynch. Je ne sais même pas quoi répondre. J’ai juste envie de dire non, j’ai pas envie.

Alors finalement, les filles, c’est pas plus fin que les mecs, ça écoute pas forcément plus, c’est pas forcément plus doux (à part la peau…). Non, les filles, c’est comme les mecs.

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