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Thé sur thé clope sur clope

Attention : post sans queue ni tête.

Je crois que je fume uniquement pour la beauté de la fumée.


Rimbaud.

« Le monde a soif d’amour. » Oh que oui. Et moi aussi.

Pourtant, j’en ai. Ma copine Solène, que j’ai souvent négligée, voire méprisée (méchante de moi), m’incruste à une soirée du nouvel an et me dit « ça me fait trop plaisir que tu viennes ». Et ça me fait plaisir. Je suis touchée par cette amitié « retrouvée ». Et puis Aziz, qui me dit qu’il pense à moi, qu’il n’y a qu’avec moi qu’il peut passer des we de fou comme celui qu’on a passé à barcelone cet été (où je peux affirmer avec une certaine fierté que je suis « responsable » de sa première expérience sodomite à Barcelone). Et puis j’ai envie d’aller à Marseille.

Bref, mais c’est quoi l’amour ?


Jeff Buckley.

« Maybe I'm too young
To keep good love from going wrong
But tonight, you're on my mind so
You never know »

Je dois être la seule fille de 22 ans qui a envie de vieillir. 3 ans de plus, 10 ans de plus, 20 ans de plus. D’autant plus qu’avec mon complexe d’oedipe pas résolu (ça se résout ce genre de choses ?), je craque sur des mecs plus vieux (doux euphémisme ?).

Ou peut-être que je me trouve simplement des excuses pour merder. Ou peut-être que je ne merde pas.


Einstein.

« Tout est relatif. »


Lee Miller.

J’adore cette photo.

Elle était belle et intelligente. C’est quoi être belle ?

Honte chez l’esthéticienne russe : « oh mon dieu mais vous utilisez encore un rasoir ? », comme si je lavais encore mon linge à un lavoir.

Révélation chez le coiffeur : mon coiffeur Anthony s’appelle en réalité Antoine (si c’est pas mignon, un pseudo pour un coiffeur), et il est psychotique (séance d’interprétation de sms ubuesque :

« Elle a écrit a+, ça veut tout dire, tu penses pas ? Elle est pas heureuse avec son nouveau mec, j’en suis sur. »

« Euh oui, c’est clair. Mais coupe pas trop, hein… »

« Ouais ouais, t’inquiète, et regarde ce sms là, elle a répondu en 3 minutes, à 15h21. Non mais franchement ? T’en penses quoi ? »

« Euuuh »



Au fait, je vous ai dit qu’il ne m’avait pas appelée ? No big deal, hein.

Une histoire sensuelle et sans suite. Ou pas.

Comme de bien entendu, j’ai pas mal pensé à lui cette semaine.

Mille et une questions : « va-t-il rappeler ? va-t-il sortir une excuse de derrière les fagots (genre j’ai piscine et ma psy me déconseille tout rapport humain) pour qu’on ne se revoit plus jamais ? pense-t-il à moi un peu ? »

Mille et un : « tu ne le connais pas, attends de voir, vous avez passé une très bonne soirée et c’est déjà super, tu verras bien ce que ça donne. et puis, vu comme vous avez fait l’amour, il ne peut que rappeler. »

Il a appelé le soir de noël, à minuit et demi. Je n’ai pas pu répondre.

Il a rappelé ce soir. (Et qu’est-ce que j’aime sa voix grave).

Il a pensé à moi. Il a envie de me revoir. Il a envie de me faire l’amour. Il a besoin de câlins. Moi aussi, ça tombe bien.

Sur mon épaule droite « mon dieu mais il n’en a qu’après ton cul »

Sur mon épaule gauche « moi aussi j’en ai pour son cul, et puis, une histoire ça commence toujours par du cul. » (vieux proverbe de ma grand-mère).

« Je rentre demain à Paris, je t’appelle quand j’arrive et on fait l’amour pour de vrai. »

Oh

oui.

Sans titre

A une heure du matin, il m'a montré ses photos de l'Inde en écoutant du vieux rock américain et buvant de la vodka russe.


A deux heures du matin il m'a dit "tu es une nana géniale, je te dis que j'ai essayé de me suicider il y a trois semaines et tu te marres".


A trois heures du matin, il m'a embrassée.


A quatre heures du matin, on est partis manger des huitres fines de claires n°3.


A cinq heures du matin, on a été jouer au poker au club de l'aviation civile sur les Champs.


A sept heures du matin, on a été boire des verres avec deux joueurs de poker.


A huit heures du matin, il m'a dit je t'adore.A dix heures, on s'est endormi en se tenant la main.


A quinze heures, il m'a dit "ne pars pas, reste encore un peu".A dix-neuf heures, il m'a dit de l'appeler en rentrant de vacances.

Post sponsorisé

Par Montbazillac ! (non mais sincèrement, vous avez vraiment cru que j'allais écrire un post sponsorisé ?)

Fort heureusement,
Avec adopteunmec.com
on peut trouver un homme
du jour au lendemain
bien ou pas bien.
Tout y va vite,
On y passer pleins de bites
pour un moment
ou juste pour un instant

Et je suis saoule. Et j'ai envie de Bob. De lui. Putin de merde.

Mais je me convainc moi meme toute seule que j'en ai rien à faire. Et putin, la seule chose dont je n'ai pas à me convaincre, c'est que lui, n'en a rien à foutre. Et meme convaincue, j'arrive à lui trouver des excuses.

Je suis bete, je suis bete.

Comme mes copines, je devrais juste chercher un polytechnicien qui porte des costumes noirs et des cravates à rayures (wahouuu il est tellement original).

Fait chier, fait chier.

Bernard a raison, le prince charmant n'existe pas, et on s'en fout.

Mais dans ce cas là, qui va m'offrir des roses, faire battre mon petit coeur fragile et me tenir chaud toute la nuit ?

Recherche nouvel aspirant Prince Charmant

Je ne réalise pas encore ce que je viens de faire.

Emballée par mon « et je dis merde à Nietzsche », j’ai décidé de dire merde à l’aspirant prince charmant.


Me disant que de toutes façons, si ce n’était pas moi qui lui disais merde, ça serait lui qui me le dirait. J’ai préféré prendre les devants. Partir plutôt que d’être laissée. Avoir l’impression d’avoir décidé. Décidé d’être seule, décidé de ne pas l’attendre, décidé d’être sans lui, décidé que cette relation n’avait pas d’avenir.


Dans cette relation, j’ai eu l’impression de ne rien contrôler, d’être ballottée. Alors peut-être que j’ai pris la mauvaise décision, mais il fallait que j’en prenne une. Je ne peux pas le laisser tout décider pour nous deux. Et en l’état actuel des choses (moi qui m’attache, lui qui doute, et qui joue avec moi), je ne peux pas accepter de continuer.


Comme le dit une excellente copine à moi : « s’il ne revient pas en te suppliant, à genoux, et ne passe pas la nuit à dormir devant ta porte en attendant que tu lui ouvres, il ne te mérite pas. » (Bon, faut pas non plus trop que je l’écoute, sinon, je vais finir avec une tête plus grosse que la grande arche de la défense (oui, on a les références qu’on peut)).


« Cher Bob,

Nonobstant mon gout prononcé pour le tragique, pour les grands sentiments, et (surtout) pour toi, je pense qu'il est préférable que l'on en reste là. (Pour des raisons que tu comprends sans doute aisément).

J'espère que tu rencontreras quelqu'un qui te donnera envie de t'engager pour vivre de belles choses. Je ne doute pas que ça t'arrivera d'ailleurs ! Quant à moi, je suis heureuse de t'avoir rencontré (si si). On se recroisera peut-être.

Prends soin de toi, je te laisse.

Bettie »


Je suis particulièrement fière du « je te laisse ». (Oui, on a les satisfactions qu’on peut, j’aurais préféré m’endormir dans ses bras, mais on peut pas tout avoir.)

Je dis merde à Nietzsche

Cher entourage,

Merci de bien vouloir me laisser rêver en paix.

Oui, je crois au prince charmant. Oui, je crois que j'ai trouvé un super boulot pour les deux/trois ans à venir. Oui, je crois que la vie est belle, que tous les garçons ne sont pas des connards et que tout le monde ne cherche pas à enculer (professionnellement parlant) tout le monde le plus profondément possible.

Oui, je suis naïve. C'est un choix. Je refuse d'accepter que le monde soit désenchanté. C'est d'un ennui mortel.

Oui, je me trompe peut-être, oui, peut être que le prince charmant n'est qu'un gros queutard et que le boulot qu'on me propose est une énorme entourloupe. Oui, si vous me dites ça, "c'est pour me prévenir", pour pas que je sois déçue.

Mais merde, moi, j'ai décidé d'y croire. Alors, d'accord, merci bien pour les conseils, mais laissez moi continuer à rêver en paix. (Encore cinq minutes. Cà me reviendra bien assez vite en pleine tête de toutes façons)

Bien cordialement,

Bettie

La tragédie de Noel

Chers tous,

Cette année, comme tous les ans à la même époque, nous assistons à une tragique épidémie de suicides de pères noël. Harassés par l’ambiance de travail détestable et la pression permanente des Pères Noel managers qui règnent au Pole Nord, les pères noël les plus faibles (ou les plus humains ?) sautent par la fenêtre de petits ou de grands immeubles, de pavillons et de vastes demeures, pour en finir avec cet atroce cauchemar qu’est devenu leur travail.

Harcèlement moral (« alors, tu vas le faire grossir ton petit embonpoint, Ernest, si tu veux faire un bon père noel »), psychologique (« c’est pas avec des cuisses toutes maigrelettes comme les tiennes que tu vas faire sauter 550 enfants le samedi après-midi à Créteil Soleil ! »), des horaires de travail qui s’étirent en longueur, alors que les lutins sont depuis bien longtemps aux 35 heures, eux. Ça ne peut plus durer.

Que fait le CHSCT du Pôle Nord ? Que font les délégués syndicaux ? Que fait le CE ? Les Pères Noëls en ont marre de recevoir des chèques-noël toute l’année, ils demandent un changement urgent du mode de management.

Sauvons Noel, arrêtons cette plaie que constitue le suicide des Pères Noëls en cette période, surveillons nos fenêtres et détachons tous les Pères Noëls pendus aux fenêtres des autres.
Bien à vous,

Bettie

Je crois que la vie est belle aujourd’hui. Je crois même qu’il fait beau, et je me sens bien quand je me réveille doucement, en m’étirant dans mon lit

Alors, j’attrape Hunter S. Thompson (son livre, hein, lui, il s’est suicidé il y a 5 ans…), et c’est parti pour quelques grammes de folie dans ce monde de raison et dans mon lit si sage en ce moment. Je vais faire un peu de thé pour Hunter et moi et ramener la fin du gâteau au chocolat de ma copine Florence que j’aime tellement que je lui pardonne quand elle oublie le sucre dans ses gâteaux.

Et puis, une douche, un badigeonnage de crème hydratante, une retouche vernis à ongles, un bon jean’s et un tee shirt, une clope, et j’emmène Le Corbusier avec moi sur le canapé, pour bosser. Lui aussi, c’est quelques grammes de folie dans ce monde de raison.

Et dans ma tête la possibilité d’une ile (aucun lien avec une secte et la vie éternelle et un film naze ou un bouquin potable). Bob est revenu cette semaine. Sans rien promettre, sans rien. Mais il existe toujours, et je lui plais, et même plus que ça, qu’il a dit. Alors peut-être, si jamais il calme ses névroses un peu, ou qu’il accepte de les partager avec moi, peut-être, peut-être que…

Oh Mamma Mia

La semaine dernière, ma mère m'a appelée : « J'ai pas trop le moral. ». Comme ça n'arrive qu'une fois par an, j'ai un peu paniqué.

Et j'ai réalisé que maintenant, c'était moi qui allais me faire du souci pour elle.
Et plus l'inverse.
(Le choc)

Et cette semaine, ma mère m'a googeulisée. Et elle a trouvé un article que j'avais écrit pour le journal de mon école, il y a 2 ans. Elle l'a imprimé et l'a fait lire à tous ses collègues de bureau. Elle m'a appelée pour me dire qu'elle était fière de moi, qu'elle trouvait que j'écrivais bien, et me reprocher de ne pas lui avoir envoyé l'article plus tôt.

Qu'est-ce que ca m'a touchée ! Ce que je l'aime cette nana de 14 ans enfermée dans un corps de 50, qui croit toujours au prince charmant ! C'est mon petit soleil avec ses cheveux blonds et son sourire timide, qui prend les escalators à l'envers quand elle vient à la Grande Ville (Paris).

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