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Ca veut dire merci


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J'ai eu un petit pincement au coeur en lui envoyant. Mais comme dit le grand André Malraux, 2009 sera gnangnan ou ne sera pas !

L'amour sans philosopher

J'aime me réveiller enroulée dans ses bras, même si le réveil me hurle au oreilles.

J'aime quand on marche sans regarder où on va mais en se regardant droit dans les yeux, même si avec des talons sur des pavés, c'est pas toujours facile.

J'aime parler avec lui, même si parfois, j'ai peur d'en dire trop, pas assez, pas bien.

J'aime les silences avec lui, même s'ils sont un peu gênés aussi.

J'aime quand il me dit que je suis belle, même si j'ai encore du mal à le croire.

J'aime l'embrasser, le caresser, même si tout ça reste encore très sage.

J'aime être avec lui, même si "mais il a peut etre des tares cachées" comme disent mes copines.

Alors bien sur, il est fan absolu de Patrick Bruel. Mais je crois que je pourrais lui pardonner et continuer à marcher encore un peu à coté de lui, en trébuchant sur les pavés.

Newlook

Oui, mes cheveux ont repoussé. On ne voit presque plus de traces de l'accident.

On remerciera donc :
- ma mère pour son phénoménal "bon, maintenant que tes cheveux ont repoussé, je peux te le dire, c'était vraiment pas très heureux, ne recommence pas tant que tu es jeune"
- anthony le coiffeur pour son "mais tu vas pas ressortir de mon salon avec cette choucroute" ah mais si, je t'assure, la prochaine fois, je la garde !
- mr_kia pour son "mais si, vas y, essaie, vas y"

Et puis newlook pour ce blog, j'espère que ca vous plait un peu.

Et comme j'ai conscience d'avoir frustré votre attente de gentlewomen dénudées avec ce titre...


Le malade imaginaire

J'étais en train de savourer mon café noir, dans mon beau nouveau fauteuil trouvé à 1h du matin dans la rue (et trimballé sur ce qui m'a semblé des kilomètres), en fumant une clope, quand le charmant Bruce Toussaint lance le sujet "respire-t-on du poison ?".

Le pitch : il y a des micro particules (particules fines) dans l'air qui tuent près de 300 000 personnes en Europe chaque année. Ces particules, on ne peut pas y échapper, elles sont partout, à cause des voitures, des usines, des hommes, des femmes, de tout.

Wa-hou.

Mais what the fuck? On va mourir malade ? Ah mais c'est vrai qu'on ne s'en doutait pas...

Alors aujourd'hui, il faut
- manger bio
- manger équilibré (oui parce que le macdo bio, je sais pas pourquoi mais ca passe pas)
- faire du sport pour ne pas rouiller
- ne pas faire frire l'huile d'olive, c'est cancérigène
- ne pas fumer
- ne pas boire d'alcool (oui, meme un verre de vin par jour, ca ne marche pas, il parait que ca tue)
- téléphoner avec une oreillette

C'est comme si on redécouvrait que vivre, c'est d'une certaine manière mourir continuellement, avancer vers la mort. Comme si on voulait lutter contre ca. Moi je ne cherche pas à vivre en bonne santé, c'est une gageure ! Je cherche à vivre, à profiter, à etre heureuse.

Bientot, on va nous dire qu'il y a aussi de la pollution sonore et une loi va nous obliger à chuchoter dans les lieux publics.

The Flesh and the Spirit

Cette nuit j'ai rêvé :
- que j'étais en prison, une drole de cellule avec des barreaux, qui donnait sur une cour où des gens jouaient au basket (prison break inside ?), et il se trouvait meme que j'avais un bébé.
- qu'une de mes bonnes copines revenait prématurément de washington et que ca n'allait pas du tout du tout, elle faisait meme un couscous géant dans ma petite cuisine pour se consoler.
- qu'il y avait une sorte de guerre, ou juste de lutte pour la survie et que je me retrouvais à me planquer sous un lit trop bas, avec 4 couteaux pointus...

Bref, je suis contente d'etre reveillée, meme si c'est pour réviser du... controle de gestion .... AAaahhhhaa non, le cauchemar n'est pas fini ! Réveillez moi !!!!

C'est toujours mieux que du couscous ou de la paella

C'est fou comme je ressens le besoin de parler avec lui. Je pourrais lui parler pendant des heures. Même si parfois, il y a des regards entre nous qui me coupent les mots.


Il m'a dit que j'étais comme... une tarte tatin.
Son dessert préféré.
Il parait qu'il ne s'en lasse pas.
(Alors bien sur j'ai râlé pour la forme : "Quoi ? Je suis un dessert ? Pas un plat principal ?")


Je lui ai dit "ça faisait longtemps que je n'avais pas fait l'amour" et trois larmes ont coulé sur ses joues, dans le noir.


(Ah moi, il faut pas me le dire deux fois que vous avez aimé ma guimauve, ensuite, je me sens obligée de continuer. Ahem...)

I bet that you look good on the dancefloor

Entre :
- le vernis à ongles (mains et pieds),
- les partiels de cette semaine à réviser,
- le dernier épisode de grey's anatomy et de The L Word,
- les articles scientifiques à lire,
- le choix d'une tenue pour ce soir,
- les profs à contacter pour leur mendier un entretien.

(Rajoutez à ça que c'est l'heure du gouter. )

Eh bien, je ne sais pas par où commencer.

Alors je commence par mon aggrégateur de flux.

Attention, guimauve fraiche

Je ne sais pas de quoi demain sera fait. Peut être que demain, il perdra tout son charme à mes yeux parce que je découvrirai qu'il joue au bridge et qu'en plus il a une vision altermondialiste du couple (oui parce que la vision marxiste, on me l'a déjà faite et c'est passé de mode alors pourquoi pas alter ?). Non, je ne sais pas de quoi demain sera fait.


Mais je sais qu'aujourd'hui, il me plait, il me charme, il m'enivre.

C'était notre 3ème rendez vous. Après deux mojitos, une crêpe viande-fromage-oeuf (j'adore!) et Last Chance for Love...
"Tu sais que tu peux venir dormir chez moi si tu veux."
"Oui mais non, j'ai peur mais j'ai envie, je ne sais pas."
"Je veux que tu en aies envie, on peut attendre encore un peu, ou on peut passer une nuit ensemble très chaste."
(Le coup de la nuit chaste, on me l'avait déjà faite. Je n'y crois pas un seul instant.)
"Oui mais ca serait affreux une nuit chaste, tu me verrais au réveil sans avoir eu le bénéfice d'une folle nuit d'amour, je n'aurais aucune excuse pour ma sale tete"
"J'ai très envie de te voir au réveil."
"Oui mais non mais je sais pas, j'ai peur, j'ai envie, je ne sais pas."
Finalement, l'envie d'etre avec lui l'emporte et je lui dis que j'accepte son hospitalité.

Sur le chemin, il me rejoue quelques scènes de Cyrano, j'ai les yeux qui pétillent et il a une jolie voix. "A la fin de l'envoi", il touche, en m'embrassant et j'adore ca.

Et puis chez lui, on papote, on papote. J'ai l'impression qu'on a des milliers de choses à se dire. Et des milliers de baisers à se faire, je ne me lasse pas de sentir sa bouche contre la mienne. Il est tard, on passe dans sa chambre.
"Tu as froid ?"
"Un peu mais je vais aller sous la couette, ca ira mieux"
"Tu veux que je te débarrasse de ton pull ?"
"Oui..."

Sous la couette, dans ses bras. Je pense que ma poitrine lui plait. Et j'aime l'embrasser dans le cou. J'ai l'impression d'être enveloppée de tendresse. Il est doux, nos corps se découvrent, j'ai envie de le toucher, d'être contre lui, serrée contre lui.
Mais tout ça reste très chaste. Je suis étonnée par son tact, sa retenue. Je lui ai dit que j'avais peur et il a décidé que nous ne ferions pas l'amour ce soir. On s'embrasse, on se caresse et jamais il ne dérape.
Sans trop me toucher, il me touche bien plus que je ne l'aurais pensé.

Au moment de s'endormir tous les deux dans les bras l'un de l'autre :
"Dis... "
- Oui ?
- Tu auras toujours envie de moi la prochaine fois ?
- Encore plus."
Je m'endors sur son épaule.


Quatre heures plus tard, mon réveil sonne, le ciel bleu et le soleil s'invite dans la chambre. Je décide de sécher les cours et de rester avec lui. Mais impossible de se rendormir. Calins, papotage. Comme si on voulait profiter de chaque moment ensemble. On a une discussion de lendemain matin, on parle jalousie, on parle tromperie, on parle de ce dont on a envie. Il m'étonne par son... intelligence. Oui, je crois que c'est le mot. Ses propos sont pesés, nuancés, réfléchis. Ca me rassure. On se bat, on rit beaucoup et fort, on s'embrasse beaucoup et fort.

Oui, je lui plais. Oui, il me plait. Oui, on veut construire quelque chose. Non, on ne sait pas de quoi demain sera fait. Et j'aime ça.

Mais pourquoi ?

Parce que ça va bien. Et parce que c'est si bon de porter une petite robe.


Et puis, j'aurais bien voulu avoir un appareil photo pour le prendre en photo en train de jouer au cow boy dans un western avec le pseudo pistolet d'une pompe à essence perdue au milieu de paris.

Tout ça parce que Justine était trop sexy

J'adore les premiers baisers. Le premier baiser. Tout apparait et tout disparait dans ce baiser. Mais surtout. Tout disparait. Dans un doux moment d'ivresse.

Le silence se fait, et tout est oublié. Disparu. Toutes les voix, toutes les objections se taisent enfin. La réalité se tait. Le monde se tait.

C'est les yeux fermés. La douce pression de lèvres l'unes contre l'autres. On n'existe plus que dans ce corps qu'on presse contre l'autre.

On se presse contre quelqu'un. On se cogne contre quelqu'un. On existe pour quelqu'un. On s'oublie et on se prouve qu'on est là.

Alors, qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse.

J'ai souvent voulu tout oublier dans des baisers. Mais promis, demain, j'arrête. Je n'oublie plus. Je collectionne tout, le bon, le mal. Je le garde. Et je l'assume. Toute seule et avec mes amis.

Plus de premiers baisers pour oublier. Mais des premiers baisers pour se souvenir.

Vendredi c'est salami ?

Dodo cet après midi dans la voiture des parents. Ils ont acheté une citroen. Merde une citroen, je me revois encore avec mon père à dire que c'est une voiture de vieux.

Oui, ils sont peut être vieux en fait. Aoutch.

La vie est belle cette semaine. (Et c'est qu'à 12% de l'auto-conviction.) Hier, je suis même allée à reculons diner avec un mec avec qui j'avais papoté sur adopteunpoissonrouge.com. Et bah c'était bizarre parce qu'il était pas mal. Meme que je suis rentrée chez moi bien sagement après un dernier Shrek au Kitch (ndlt : coktail vert au gin bu dans un bar appelé kitch rue oberkampf).

Et sinon, je fais des rêves très érotiques sur mon prof de sport alors je me retrouve à baver en cours, tout en sautant sur mon step. Ahem.

Mars, et ca repart


Ca y est. Ca va mieux.

Il parait que je suis une intello et qu'il faut que j'assume. J'ai envie que les 4 prochains mois passent à vitesse grand V. (Parce que une fois les 4 prochains mois passés, ça y est, je suis une intello à temps plein).

Et donc j'ai vu Bob dimanche soir et c'était tellement nullissime que ça va mieux. Oui, je vais enfin réussir à comprendre toute seule que ce mec ne vaut pas un clou.

Attention, c’est pas la fête au village


Quand ça va pas, je me remplis de bouffe.


Aujourd’hui, hier, avant-hier, en ce moment, j’ai besoin de me remplir le ventre. Remplir ce vide que je sens là, entre mon cou et mes jambes.


En l’occurrence, je mange de la soupe. Des courgettes. Et des yahourts. Je fais un « régime ». Oui, ce que m’a dit Bob sur mon poids m’a fait de la peine. Et depuis j’essaie de mincir. Pas pour Bob. (Du moins je n’espère pas ou je ne me l’avouerais à moi-même sous la torture.) Mais pour que plus jamais un garçon ne puisse me dire ce genre de choses. Pour ne plus être à la merci de ce genre de critique, qui fait mal. Pour qu’on me juge sur autre chose. Pour m’assumer complètement. Pour rendre mon corps neutre. Qu’il soit un objet, un instrument, dompté et contrôlé que je veux qu’il soit. (Oulah, je me fais peur à moi-même, là).


Je vois peut être Bob dimanche soir. C’est assez étrange car en ce moment, j’ai ce drôle de délire de dominer la situation (sexuelle, j’entends, quand j’ai encore assez de libido pour fantasmer). J’en ai parlé au drôle de Bob, et voila que maintenant il ne me parle plus que de devenir mon esclave sexuel. Ce gros macho se dit prêt à obéir à mes ordres et à ce que je l’utilise pour mon plaisir. *regard dubitatif*


Je crois que, fondamentalement, vide est le mot du jour (que nous ne comprenons ni vous, ni nous. Minou ?).


(Bon mais à part ça, ça va, pas la peine de s’inquièter, promis, ça va passer).


Hommage à Winnie l'Ours(on)


Je suis dans ma période ours. Envie de voir que de très rares personnes (dont certaines se trouvent à quelques 500 km...).

Bob est odieux (rien de nouveau sous le soleil, hein). Mais lui n'est pas dans sa période ours. On organise une partouze bourgeoise chez lui. (oui, j'ai accepté, mais pas de panique ! Je ne pense plus du tout qu'il puisse se passer quoi que ce soit de joli entre bob et moi... mais ! j'ai assez envie de coucher avec lui. Et puis, être hôtesse d'une soirée qui dérape, j'adore !)

C'est assez marrant de sélectionner les candidats (d'ailleurs, les candidatures de couples sont acceptées à bettie.bip@gmail.com if ever). Il dit "On partage un projet. Un projet de cul bien trash. Ce projet, il est là comme pour nier qu'on peut avoir une relation. C'est donc que le risque qu'il s'en trame une existe."

Non mais j'aurai vraiment tout entendu ?! C'est ce qu'on peut appeler communément "n'importe quoi".

Ça existe un mec qui n'a pas la trouille ? Qui s'assume. (et qui est aussi brillant, beau, et drôle...)

Non (si jamais quelqu'un se posait vraiment la question^^).

La photo est de Susanne Junker



Parfois, je m'en veux d'être "faible". J'aimerais être toujours forte. Aller toujours de l'avant. N'écouter que de la musique péchue. Porter des talons tous les jours et marcher à grandes enjambées. Avoir toujours une coiffure nickel, et assumer le mascara qui coule sous mes yeux de temps en temps.

J'aimerais ne pas etre touchée par la connerie de Bob. J'aimerais ne pas arreter de manger parce que bob m'a dit que ca pourrait tout changer. Parce que je sais que meme si je mincissais, eh bien, non, je ne serai pas parfaite. Je continuerais à porter des jean's un peu troués. A avoir une coiffure postmoderne. A avoir une peau palichotte et des grosses joues.

Putin, cette histoire de Bob, d'un coté, c'est vraiment con parce que ca arrive au moment où je commencais à l'oublier. De l'autre coté, ca ne fait qu'apporter de l'eau au moulin de ma rationnalité pour dire qu'il n'en vaut vraiment pas la peine. Mais malheureusement, il y a d'autres moulins en route, et qui ne sont pas très rationnels pour le coup.

Bon, et là, j'écris sur mes états d'ame alors que je devrais écrire le premier document qui mènera jusqu'à ma thèse. C'est quand meme plus magique ça, que d'écrire du bullshit sur un boulet, non ?

Les garçons, c'est con.

Enfin non, pas les garçons, surtout Bob.

Bob, c'est con. Et en plus, c'est méchant.

Petits extraits choisis...

"Je peux te dire quelque chose d'odieux ? Bon je me lance.... j'ose pas... bon allez, j'ose... Si tu te tailles un corps (et c'est pas si dur je crois) ca changerait tout"

(par "tout", entendez ce qu'il vous plait, mais ce qui est vraisemblable c'est que ca concerne le fait que je lui plais énormément mais qu'il ne se passe rien entre nous.)

"Je te jure que toi-même tu voudrais maigrir."

"T'es qu'une conne. Je veux dire : t'es qu'une pauvre conne. (j'ai voulu faire synthétique mais j'ai perdu en pertinence)."

Au moins, il a le sens de la formule qui fait mal.

Qu'est-ce que je fous la ?

Hier soir, je partais de chez moi le coeur fringant et le gloss aux lèvres (non en fait, pas le gloss, ca colle j'aime pas), rejoindre l'officiel pour une soirée "croutage - pizza - nouvelle star". Quelle ne fut pas ma déception de m'apercevoir que finalement, c'était un piège ! Il s'est avéré que c'était en fait une soirée "pizza - prise de tête - déprime".

Comme si ça ne suffisait pas, je viens d'apprendre que Goethe avait un nain de jardin. Merde, mais tout ce en quoi je crois se barre en sucette ou quoi ?

(et pour les fans de nains de jardin, le "blog du nain de jardin Martin le coquin")

Après Benjamin Button

Facebook est d'une tristesse infinie. Je ne comprends pas pourquoi je m'obstine à rester sur ce site. "ça permet de garder contact avec tout le monde". Ouais. Ou avec personne plutôt.

Et puis, c'est moche de voir les gens vieillir.

Bouh.

Géométrie analytique.

Petite forme, petite forme.

Je suis en train de tomber amoureuse de Blossom Dearie. D'ailleurs, je me suis acheté les memes lunettes qu'elle... Sa chanson qui m'a fait la découvrir : Plus je t'embrasse (que deezer soit damné sur 10 générations et que sa descendance soit poilue s'il ne remet pas son lecteur exportable !)

J'ai plein d'idées en tête, qui ont du mal à sortir. Il y a donc un chouchou attitré en ce moment. Encore une fois plus vieux que moi. Encore une fois névrosé. Tout fragile à l'intérieur. J'ai envie de le réparer, qu'il aille mieux. Mais ça n'est peut etre pas une motivation très saine pour une relation.

Mes désirs sexuels sont en pleine évolution. C'est assez embetant. Oui parce que des hommes objets soumis, c'est moins facile à trouver en somme. Ou bien il faut les éduquer. Mais c'est moins facile.

Et j'ai trouvé ce qui me manquait, dans un éclair de lucidité. Ce qui me manque, c'est de la vraie nourriture intellectuelle. La fac me manque. Les après midis à la bibliothèque me manquent. Les accès de productivité à minuit en rentrant d'un petit diner agréable, qui se prolonge jusqu'à 2heures du matin, plongée sur mes bouquins. Ca fait beaucoup trop longtemps. Il faut que je retrouve ça. Ca me manque CRUELLEMENT.

Tiens, voila du boudin

Je crois que je suis en train de faire ma crise d'adolescence. Je suis un peu en retard pour le coup. Mais comme dit ma grand mère, "pressé n'a plus de jus" et "Mieux vaut tard que jamais", hein.

M'enfin, j'ai quand même envie d'un piercing, de devenir serveuse, de rester étudiante toute la vie, de chanter dans un duo de rock folk et de reprendre des cours de théâtre.

Ca craint.

M e s s a g e

(spéciale cace-dédi à la jolie Balbc, j'espère que le titre te convient).


Qu'est-ce qui m'excite ?

(Posons comme hypothèse qu'il existe une relation amoureuse saine et épanouissante. Quoi ? Ça n'existe pas ? Oui eh bien c'est pour ça qu'on "pose l'hypothèse").

Une des choses qui m'excitent, c'est la transgression. J'aime être choquée, j'aime choquer.

Alors c'est une fuite en avant et une course sans fin. Oui. Mais peut-être que ça me passera un jour. Le désir n'en finit pas de se renouveler je pense.




Et ma préférée... (Moi ? Faire une fixation sur les fesses (de femmes ET d'hommes) en ce moment ? Non pas du tout...)

Ce soir, j'ai réussi à me convaincre qu'il valait mieux que je sorte ce soir, que je boive du vin rouge et que je mange de la charcuterie avec des jolies nénéttes, et qu'en rentrant je regarde une série à la con (Rescue me pour les intéressées, c'est bourré par les pompiers pleins de pectoraux), et que ce sera beaucoup mieux que je révise mon partiel d'éco demain matin en me levant "comme ça, ça sera encore tout frais dans ma tête". Ce qui est, il faut l'avouer assez extraordinaire.

Réalisé sans trucage.

(N'essayez pas de refaire ça chez vous, ceci est réalisé par des professionnels de la procrastination.)

J'ai envie. Envie d'envoyer des fleurs. Des fleurs à un homme. A un homme au boulot. Pour la beauté du geste. Pour l'expression unique sur son visage au moment où il recevra le bouquet.

Ca tombe bien. C'est bientot la saint Bob. (Quoi ? Moi ? Penser à lui ? Vraiment de moins en moins, je vous assure, j'ai eu droit à une fort subtile allusion sur son blog que j'ai trouvée plutot triste en réalité).

Bon, et à part ça, j'suis jalouuuuse.

Bon, et à part ça, j'en ai marre de réviser pour un partiel d'éco de merde.

Bon et à part ça, je crois que notre état de névrose générale est de plus en plus prégnant, ma bonne dame. En particulier parmi les éléments mâles de notre équipe. Mais je dis ça, je dis rien. (Enfin, si, je dis, un petit florilège : du "je ne veux pas sortir avec toi parce que j'ai peur que tu me largues dans 4 ans" au "je disparais sans laisser une seule nouvelle", en passant par le désormais fameux "non mais de toutes facons, je suis pas fidèle", sans oublier le best seller "tu me plais beaucoup mais je ne veux pas d'une relation"...)

Bon, et à part ça, oui, ce titre était une vaste supercherie, destinée à attirer tous ceux (et ils sont nombreux) passionné par ce sujet (je le rappelle : esthétique de la tautologie : de l'inanité du reflexe pavlovien chez les hamsters). Pour les déçus, je vous renvoie au magnifique article sur le sujet de... Ah non de personne en fait.

Bon et à part ça, j'ai une tisane à la verveine qui m'appelle. (oui, moi aussi, j'aurais préféré que ca soit une crepe au fromage, mais on peut pas tout avoir dans la vie, la beauté, l'intelligence et la crepe au fromage. Ou pas.)

Je ne vois pas de quoi vous voulez dire


En fait, tout ça, c'est un peu cyclothymique.

On the road again. Again.


Je crois pas en Dieu mais c'est dommage, parce que si je croyais en lui, je lui rendrais grâce pour des choses aussi essentielles que le chocolat à la crème brulée de Lindt et le coca light.

Et le moment de culture du jour.
Pourquoi en France on lève son majeur pour exprimer son.. désarroi, énervement, rage, tout ça tout ça ? C'est une tradition née des guerres entre Anglais et Français il y a bien longtemps. Les Anglais étaient de très bons archers. Et pour faire le signe de la victoire et exprimer aux Français leur haine, rage, énervement, tout ça tout ça, ils levaient leur index et leur majeur, référence aux archers anglais, qui tiennent leur flèche entre ces deux doigts.
Bref tout ca pour dire que les francais coupaient le majeur des anglais quand ils les chopaient. Comme ca, ils avaient vachement de mal à lancer leurs flèches. Donc quand les Anglais faisait le V avec leur doigt eh bien les Français leur montraient leur majeur pour leur exprimer leur...

Voila voila.

Parce que les chinois disent n'importe quoi

Petites pensées normandes et profondes

Je rêve de cheveux longs. De longs cheveux doux. Vu le rythme auquel mes cheveux poussent, je pense que ça devrait être ok pour 2015... Je le note dans mon agenda^^

Ah, et j'aime les méchants. J'ai honte. C'est con. Et c'est vrai. Merci à Johnny Cash pour son intervention dans ce post. Les garçons "gentils" m'ennuient. Le problème c'est que je suis peut être moi-même une fille "gentille". Hmmm...



Et un petit passage de The great Gatsby de Fitzgerald en bonus :
For a moment, the last sunshine fell with romantic affection upon her glowing face ; her voice compelled me forward breathlessly as I listened - then the glow faded, each light deserting her with lingering regret, like children leaving a pleasant street at dusk.

Hmmmmm...

J'aurais du fermer ma gueule hier soir

Finalement sans blond.

"je ne suis pas prêt à tomber amoureux. Je ne suis pas du tout prêt affectivement. Je vous sens en demande de sérieux. Je ne veux pas m'attacher. Je ne veux pas qu'un déséquilibre se crée de cette façon."

Eh bien, restons en là !

Rock'n'roll hein.

Et pourtant, elle tourne

Je me sens bien.

(J'ai très très très envie de déménager (je ne suis jamais restée si longtemps au même endroit depuis... 5 ans). )

Mais je me sens bien.

Je n'arrive pas à mettre le lecteur exportable de deezer alors pour ceux qui ont la motiv, la chanson de 23h48 : Ryuichi Sakamoto - Forbidden Colours

Bon, au fond de moi, il y a bien sur une petite voix qui demande vicieusement si ça n'est pas le calme avant la tempête, s'il n'y aurait pas un truc qui traine quelque part, auquel je n'aurais pas pensé et qui me briserait le moral.

J'ai peur que ça ne dure pas. Que ça soit un genre d'illusion d'optique de moral.

Mais non, je crois que ça va et que ça pourrait continuer un peu à aller bien.

Peut être même à deux. Peut être même avec un beau blond.

Qui sait ? Le monde devient fou...

Le fin du fin

J'ai toujours du mal à finir mes histoires (de coeur).

Il y a eu Philippe, dit "le meilleur copain dont on est secrètement amoureuse" :
- un an et demi de meilleurs amis
- un changement de morphologie, puis 6 mois de passion
- deux jours de déménagement
- trois ans à chercher à le retrouver (ndlr : lui m'a retrouvée 8 ans après)

Il y a eu Franck, dit "le premier" :
- un coup de foudre
- un an et demi d'amour
- un an de rupture
- deux ans à continuer à l'aimer
- trois ans en convalescence
- le reste pas encore défini ?

Il y a Bob, dit "le coup de coeur de l'automne" qui concrètement n'a pas duré longtemps mais qui laisse une impression beaucoup trop durable dans mon petit cœur.

La seule exception, c'est François, dit "l'abstinent". Lui il a été toute ma vie, tout mon coeur, toute mes pensées, je ne pensais pas pouvoir vivre sans lui, pendant 1 an et demi. Et puis, un jour, ca s'est fini. En un jour. Ca ne pouvait plus continuer, je ne l'aimais plus.

*soupir*

Bah oui, j'aime bien les trilogies

Aujourd'hui il neige. Alors pour rester dans le ton, je me goinfre d'Oreos au chocolat blanc. C'est bon le chocolat blanc. Et non, non, je ne déprime pas pour autant. Ou bien je ne m'en rends pas vraiment compte et c'est mon inconscient qui parle. Enfin, c'est vrai que maintenant qu'on aborde le sujet... c'est pas non plus le bonheur parfait..

STOP ! Est ce qu'il est moralement acceptable de se poser la question de savoir si on "va bien" ?





Oh et puis aujourd'hui mon ophtalmo m'a dit que mes yeux étaient réparés, je vais pouvoir redistribuer mes regards de biche...

Et vous savez de quoi j'ai envie ? D'aller à la mer. En haut d'une falaise. Et de regarder les vagues qui s'écrasent sur la falaise. Avec une main chaude dans ma main. Oh oui oui oui, ca, ca me plairait !

Tropique du Cancer

La musique du dimanche après-midi :



Pour danser en faisant le ménage. (Mon dieu, il faut vraiment que je trouve un homme qui s'occupe de mon ménage, ca devient une question de survie...)

Tiens, et ensuite, faudra que je continue à lire Henri Miller.

J'ai froid.

Je veux partir.







Loin.


Les photos viennent de la, la, et la. (tout lien avec une chanson pourrie est fortuit, j'ai pas d'humour ce soir).

Oui, je le veux.

L'image vient d'ici.

Oui, je le veux. Je ne sais pas si je le dirai un jour. Ou plusieurs jours.

J'aimerais bien le dire un jour, dans une grande fête complètement folle, sur un coup de tête. Avec la tête qui tourne. Du champagne et ma mère qui pleure.

J'aimerais bien le redire, refaire une grande fête. Et ensuite pouvoir caser au détour d'une conversation "oh, oui, ça me rappelle mon troisième mari...". Ou bien "Oh ma chérie, quand j'ai rencontré Jack, mon 5ème mari, j'ai tout de suite su que c'était le bon."

I'm a believer. Chocolate is my god.

To do :

  • Relire un cv
  • Commencer un dossier de candidature pour participer aux atelier d'urbanisme de Cergy
  • Sortir la lessive du lave-linge
  • Ranger toutes les fringues par terre
  • M'épiler
  • Envoyer un mail pour du boulot
  • Faire la vaisselle. Ou pas.
  • Soigner mes petits pieds
  • Lire de la littérature américaine du 17ème siècle. Ou pas.
  • Prendre un bain
  • Ne pas penser à Bob
  • Continuer à lire mon bouquin
  • Profiter d'être dans un bon mood pour écrire mon bouquin namoi (ah non, là y'a pas de lien vers Amazon)
  • Faire un cas de contrôle de gestion sur une usine chimique qui a des problèmes de gestion de ses stocks. OU PAS.
  • Fumer une clope en buvant un bon thé
  • Trouver quelqu'un qui m'offre le coffret Nova
  • Aller me promener pour me ramener un dvd
  • Envoyer un mail pour décaler la soirée filles
  • Passer l'aspirateur. Ou pas.

J'veux aller à Vera Cuz

Ce soir, pour changer, j’ai envie de parler de Bob.


J’ai passé la soirée de dimanche avec lui. Il m’a invité, dans l’après midi, à une soirée « croutage », ie. dvd et plateau repas. On a convenu que je n’avais plus envie de coucher avec lui mais que je resterai quand même dormir chez lui, pour ne pas troubler le concept de soirée croutage ou ensuite on s’endort comme des merdes.

Alors on a ri. On a fait à manger. On a parlé de mille et une choses. On a regardé les Dents de la mer. On a mis plein de fois la pause pour revoir des détails incongrus. Ensuite, on s’est couchés (j’avais même pris un pyjama anti-sexe pour être sure qu’il n’imagine pas que je fais du rentre-dedans passif). On a lu tranquille dans son lit en écoutant les doors. Et puis on a éteint et on a essayé de dormir.

Il n’a pas arreté de chercher ma main. Je la lui laissais 5 minutes, puis l’enlevais. Puis lui redonnais. Puis il me caressait un peu, je me laissais aller à me blottir dans ses bras. Puis je repartais. Tout ça, sans un mot. Mais dans ma tête, c’était : « putin bettie, après cette soirée, tu n’auras plus de nouvelles de lui avant au moins 1 mois, il redisparait dans 7 heures, dans 7heures, il disparaît pour un mois au minimum. » Tin, ça faisait mal. Quand j’enlevais ma main, je n’avais qu’une envie, c’est qu’il tende la sienne pour la reprendre.

Mais je me disais « tin bettie, mais tu n’es qu’un plan cul. Il n’a pas baisé depuis quelques temps, il va te prendre, ça va être naze, ça ne voudra rien dire. » (Oui, parce que ça, c’est aussi quelque chose que je viens de comprendre grace à quelqu’un qui se reconnaitra : en ce moment, je ne m’eclate plus au pieux parce que j’ai besoin de sentiments, de ressentir un petit quelque chose pour dépasser les seules sensations physiques qui ne m’envoient plus au 7ème ciel comme il fut un temps).

Voila. Nuit glauque. Réveil encore plus glauque. On a du échanger à peine 10 mots.

Eussions nous été amoureux, cette soirée eut été magique.


Mais nous ne le sommes pas. Et c’est pas faute d’essais de ma part.

Fuck.

Grandes découvertes


- J’ai découvert les conditions nécessaires (et non suffisantes) pour qu’un garçon me fasse craquer :

o qu’il ait un grain de folie

o que je l’admire.


Je tiens d’ailleurs à ce sujet à remercier le Garçon du RER avec qui j’ai diné jeudi soir, et qui m’a aidée dans cette grande découverte. Je m’excuse d’ailleurs pour les quelques minutes où j’ai eu le regard dans le vide pendant que nous dinions (ah oui, il est mignon, drôle, pas bête, il a envie de prendre soin de moi, qu’on sorte ensemble, mais… mais… mais… J’en ai pas envie parce que…il me manque deux choses !!)


- J’ai aussi découvert que finalement, je crois que je suis bien toute seule. J’adore fantasmer sur des relations, m’y projeter mais je crois que je ne sais pas vraiment les vivre en ce moment. J’ai peut être même besoin de fantasmer sur des possibilités de relations mais quand il faut passer à l’acte, je ne sais plus faire.


Par ailleurs, petit soucis, j’ai l’impression en ce moment d’avoir besoin d’une rééducation sexuelle. Au lieu de baiser n’importe comment, j’aimerais bien faire l’amour pour prendre mon pied.


Tout ça concoure à me pousser à retourner à ma grande période du plancutage sans arrière pensées.

The devil inside


Le garçon diabolique (de la soirée de débauche) a 42 ans, mais on dirait qu’il en a 36. Il est terriblement beau, bien habillé. Il le sait. Il a de l’humour, du charisme. Et il est very successful au boulot.


Le garçon diabolique m’a diaboliquement bien fait l’amour la semaine dernière. J’ai adoré sa manière de me léchouiller les orteils pour tout dire. Et dans ma grande quête du j’ai fait des parties à plusieurs, essayé les filles, les garçons, le sm, le soft, le doux, le fort, le sous alcool, le sobre, le dans des lieux bizarres, le plan cul, l’histoire d’amour, mais au fond, qu’est-ce qui me fait prendre mon pied ? Eh bien, je note très sincèrement que me faire lécher les orteils, oh oui, c’est bon.


Bref, le garçon diabolique, j’ai chopé son numéro de téléphone le lendemain de notre partie. (note : The Party, une des meilleures comédies de tous les temps avec Peter Sellers, à voir absolument). Je lui ai envoyé un sms très sobre. Tellement sobre qu’il ne m’a pas répondu.


Et aujourd’hui, dans un accès de soudaine ouverture sur le monde, je lui ai envoyé un sms « je pensais à toi. Pas de nouvelles, tu vas bien ? Bises». Si, si, j’ai même rajouté un « bises ». J’avais vraiment au moins 2 ou 3 chakras d’ouverts.


Et il a appelé. Il bégayait, c’était touchant. Lui, le mec tellement sur de lui qu’on a envie de lui dire d’arrêter d’être aussi à l’aise. Bon, c’est vrai que je suis quand même relativement impressionnante ^^ (et il y a peut être peu de nénéttes de mon âge qui lui font du gringue.) Mais quand même, j’ai beaucoup aimé.


Il s’est excusé de ne pas avoir donné de nouvelles, il a mis tout le we à se remettre de notre soirée (grosse migraine). Mais il a réussi à caser qu’il avait pensé à moi. (il y a des phrases comme ça dans une conversation, qui ne sont pas évidentes à caser et que je trouve important de souligner). Il n’a pas appelé car j’étais chasse gardée du gendre banal (fuck !). Mais j’ai réussi à caser qu’entre le gendre banal et moi il n’allait rien se passer.

Et j’ai aussi réussi à caser un « si jamais tu veux qu’on se revoit, ça sera avec plaisir. » J’ai eu du mal à le faire sortir de ma bouche, celui-là, mais il est sorti finalement. Et il a été bien accueilli… « oh tu sais, ça sera peut être pas aussi fou que la dernière fois, mais avec plaisir. Tu sais, je passe souvent sur Paris… euhh…» Le tout en bégayant à moitié. L’était chou.


Sinon, Bob, qui m’a à peu près cassée en deux hier, est venu s’excuser aujourd’hui. « pardon pour hier, j'ai peut-être été méchant, c'est nul et très con ». Son explication « parce que je suis très cynique et que ça vous soûle et que vous avez raison ».


J’envisage l’exorcisme pour le faire sortir de ma tête définitivement. Je prends note de toutes les bonnes adresses.

Johnny Hallyday avait raison

C’est la merde. Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir. J’ai pas le moral, ça va pas.

Je me rends compte qu’avec raphael, finalement, je préfèrerais laisser tomber. J’ai pas un moral de battante, je me dis que si on arrêtait tout de suite, ça nous éviterait bien des complications. Ça serait plus simple. Et de toutes facons, c’est bien comme ça que ça va se finir (en se finissant) alors autant que ça soit fait tout de suite. Oui, tout cela est absolument stupide et pourtant, c’est ce que je pense dans ma petite tête brune.

J’ai pas le gout de l’appeler, d’essayer de la voir. De toutes facons, je me sens moche (avec mes lunettes horribles), grosse avec mes cuisses de taurette (le féminin de taureau), et mal coiffée (je ne commenterai même pas). De toutes facons, il va bientôt se rendre compte que je ne suis pas à la hauteur, pas digne d’attention/amour et ce genre de choses. Donc autant lui dire moi-même que je préfère en rester là plutôt que d’attendre qu’il me confirme tout ça.

Bob m’a reparlé. Ce mec est absolument odieux. Il m’a dit des choses… même en plaisanterie, c’est blessant. Et mon problème est que je ne comprends absolument pas à quoi il joue. Je ne comprends pas. (Je déteste ne pas comprendre). Pourquoi est-ce qu’il me provoque comme ça ? Pourquoi est-ce qu’il est tout simplement méchant ? Je crois que c’est l’intérêt démesuré qu’il porte à sa propre personne qui lui ôte toute intelligence.

Et moi ? Elle est passée où mon intelligence ? Dans le contrôle de gestion ? Putin merde. Comment j’ai pu autant me tromper sur un mec ? Comment c’est possible ? Pourquoi ?

Je ne comprends pas.

Fuuuuuckkkk.

M’en fous, je veux juste partir au bout du monde. (oui, je suis « childish » et j’assume).

Ah, et l'image, c'est lui Nicholas Hughes.

D’abord avec :

- De l’alcool, en quantité et en qualité.

- Un bon repas.

- De la bonne musique.

- Des rires, de la danse.


On rajoute :

- Un beau et diabolique garçon, parfaitement archétypal du connard.

- Un gentil et intelligent garçon, archétypal du gendre banal.


Ensuite, on agit avec retenue et classe :

- j’ai ignoré splendidement toute la soirée le garçon diabolique,

- quand le gendre banal m’a fait une déclaration d’amour, je lui ai dit que je préférais y réfléchir au lieu d’agir impulsivement sous le coup de l’alcool.

Et puis, on fait tout déraper :

- le garçon diabolique m’a dit qu’il m’adorait en me faisant des bisous dans la paume de la main.

- Le gendre banal m’a supplié de l’embrasser en pleurnichant.

- Et le garçon diabolique a dit que dans son hôtel, on pouvait se masser à n’importe quelle heure du jour et de la nuit.



Cinq minutes plus tard, on se retrouvait dans un taxi tous les trois direction l’hôtel. Une douche, un mini-bar, une masseuse chinoise un peu genée, et un plan à trois (sans la masseuse, non non, l’était pas jolie).



Je crois que je suis en train de « mal tourner ».

Post illisible (mais le coeur y est)

Comme je kiffe vous raconter ma vie (j'ai essayé quelques minutes de trouver une explication rationnelle mais en fait, c'est beaucoup trop compliqué pour mon cerveau martiniqué, euh non martinisé, disons alcoolisé de ce soir), donc comme je kiffe vous raconter ma vie et que je kiffe utiliser le mot kif, eh bien, je vais kiffer vous raconter ce qui m'est arriver il y a 10 minutes.
Ca sera comme du direct, mais en différé. (truc de fou, non ? Vous kiffez ? oh mon dieu, je viens de découvrir que le verbe kiffer pouvait se conjuguer. C'est beau ! Et donc au subjonctif imparfait, ca donne "que je kiffasse", en contexte, ca pourrait donner "j'eusse tant apprécié que vous kiffiasses mon joli cul, à l'été 76 quand je vous faisassiez les yeux doux". Hum, le garcon aux lunettes au fond qui veut critiquer mon sens de la conjugaison, eh bien, il se tait !)

Bref, tout ca pour dire que aujourd'hui, j'ai eu un mojo de ouf. Et aucun lien avec la chanson Mojo Pin de Jeff Buckley, que je vous recommande néanmoins !


Découvrez Jeff Buckley!

Je disais donc, j'ai grave eu un mojo de ouf trop kiffant. (wahou, mais le mot kiffer peut aussi se conjuguer avec un participe présent. Je suis toute émoustillée, là !). Donc mon mojo, il s'est d'abord exercé sur le prof de sport sex bomb du club med gym (oui oui, le truc étrange avec des dizaines de personnes qui courent sur des tapis en plastique en se regardant dans la glace et en écoutant radio FG). Donc Eric m'a fait un gringue (le mot gringue aurait-il une racine commune avec gringo ? Mon dieu, je me sens une ame d'étymologiste ce soir !) pas possible. Bon, il corrigeait mes mouvements. Jusque là très bien. Puis il a commencé à me dire des choses du genre "non mais la prochaine fois que tu n'as pas les pieds flexes, c'est un gage. Tu vas payer cher. En nature." Bon, je garde pour plus tard une analyse analytique les techniques de drague des profs du club med gym, mais on peut déjà en tirer quelques enseignements : les pieds flexes, c'est important pour bien travailler ses fessiers du tonnerre de dieu.

Ca, c'était la première partie du mojo. Je passe sur ma belle ex qui m'appelle pour me dire "toi et moi, c'est ou tu veux quand tu veux", et que meme si j'ai plus envie d'elle ca fait quand meme sacrément plaisir.

Je passe aussi sur le commentaire de Vincent au message précédent que j'ai du relire au moins 5 fois sur mon téléphone qui me montre mes mails et qui m'a mise dans un état de félicité intense.

Et je m'arrete pour vous raconter Stéphane. J'étais donc tranquillement dans mon petit rer, à une station d'arrivée (et quelques stations de plus du terminus), quand le gentil monsieur (c'est une expression, hein, j'ai pas fait un rapport de moralité et de gentillesse sur ce type), quand le gentil monsieur chauffeur de rer a dit "mesdames messieurs, notre train sera terminus XXX pour cause de travaux" (oui, j'habite à XXX). C'est à cet instant précis que le jeune homme avec moi dans le wagon se retourne vers moi avec un regard affolé. J'ai senti comme une panique s'emparer de lui. (ou presque). Ce monsieur habitait trois stations plus loin. Et ça fait long des stations de RER, à pied. Alors, sentant son désarroi, sentant mon éducation judeo-chrétienne me rappeler d'aider mon prochain et sentant encore l'alcool, je lui conseille d'appeler un taxi et que s'il a froid, il peut l'attendre 10 minutes chez moi. Mais vraiment, genre, j'avais meme pas d'arrière pensées derrière la tête ! Je l'accompagne à la station de taxi (vide), et finalement, voyant un peu d'agitation dans la gare rer, lui conseille d'aller voir le "mec de la ratp". Ce qu'il fait, me disant au revoir et merci.

Alors, j'enfourche mon casque sur mon bonnet sur mes oreilles, je mets ma capuche par dessus tout ca, j'enfourne mes mains dans mes poches, et c'est parti pour marcher jusque chez moi. Sachant qu'un de mes petits plaisirs, quand je rentre seule le soir chez moi, c'est de chanter à voix haute ce qui passe dans mon ipod, dans la rue déserte. Ce que je m'empresse de faire (Bonnie and Clyde de Gainsbourg).

Presque arrivée chez moi, on me tape sur l'épaule. C'était le garcon du rer "tout va bien, il y a un train pour chez moi dans 10 minutes". (Moi, étonnée :) "oh génial, c'est gentil d'etre venu me le dire" (Lui, mignon :) "oui, et puis, je voulais vous remercier pour votre gentillesse, j'aimerais bien vous inviter à boire un café un jour".

Bref, le loulou (j'ai envie de surnom à la con en ce moment) est reparti avec mon numéro de téléphone et sa bouille toute mignonne. Et moi, je me marre en l'imaginant me courir après dans cette longue rue pendant que je chantais bonnie and clyde toute seule... Ahem.

Bon et pour finir sur ce qui pourrait devenir un peu le "leit motiv" ou le "a tchao bonsoir" de ce blog tellement il me parait courant : à part ça, pas de sms de Raphael. Mais avec mon mojo de la mort qui tue, en fait, je m'en fous. (bien sur, je préfèrerais en avoir un mais life is life et patati et patata).

Les corps subtils

Hier, j'ai repris les cours. Dans ce haut lieu de connaissance qu'est mon école de commerce parisienne de banlieue.

Bref, j'avais cours de Prise de parole en public (en gros). Un cours avec des comediens, pour refaire le lien entre notre esrit et notre corps. Et apprendre à se tenir droit, parler avec une voix posée, faire du storytelling.

Tout ca pour dire que pendant ce cours. Eh bien. J'ai découvert que. J'avais mal au sternum. Mais vraiment mal. C'est pas un endroit que je touche souvent mais le prof nous a demandé de le masser et ... AIE !

Il parait que c'est le chakra de l'amour, de l'affection.

Ahem !

Je sème des grains de pavot sur les pavés de l'anamour

(Oui, je pique mes titres à Gainsbourg en ce moment)


Ce soir, j’avais envie de vous parler de Raphael. Qu’il est mignon, drôle, intelligent, musicien. Qu’il m’a fait danser, boire, et l’amour terriblement bien. Qu’il m’a gardé dans ses bras toute la nuit. Et qu’il m’a dit des jolies choses au creux de mon oreille.
Que quand même, je reste sur mes gardes, parce que je ne suis pas née de la dernière pluie (l’avant-dernière en fait). Mais que merde, qu’est-ce que j’ai envie d’un peu de poésie. En ce moment, je me répète tous les jours cette citation approximative du Marquis de Sade, qu’il faut bien jeter quelques pétales de roses sur les épines de la vie.

Tout ça est assez obscur, je l’accorde.

Je voulais aussi vous parler de mes copines. Des trois heures de maquillage, auto-reluquage dans la glace que je ne comprendrai jamais. (Moi c’est plutôt : un trait de crayon noir, un peu de mascara, du rouge à lèvre, un serre-tête et c’est parti pour le show !). De leur regard que je trouve dur et qui me blesse souvent. Mais du fait que je leur ai dit et que ça a donné lieu à une séquence émotion sur le thème du « mais non, je ne te juge pas Bettie, j’ai juste peur pour toi, je m’inquiète. » Putin, ça fait plaisir et ça fait de la peine. Ah et je voulais aussi vous dire que Raphael les a surnommé Chrysanthème et Ennui et que je trouve ça très drôle. Parce que quand je sors avec mes copines, je me dis toujours que je suis le petit boudin à coté d’elles. De leurs yeux bleus ou de leurs jambes d’un mètre soixante. Et que Raphael m’a dit qu’à coté d’elle, j’explosais, que je sentais bon la vie et qu’il ne voyait que moi. Et... ça m’a fait plaisir.

Je voulais aussi vous dire que le jeune homme aux huitres et au poker, m’a négligemment glissé dans la conversation « la dernière fois, j’ai fait à manger à Laura. » Mais c’est qui Laura se demande la terre entière, en retenant son souffle ! « Oh Laura, eh bien, c’est ma petite copine sans être ma petite copine. » Ah mais oui bien sur. Suis-je sotte ?!

Et je suis amère de raconter ça. Et en même temps, je ne lui en veux pas.

Tout ça est très obscur. Ah, et je passe aussi sur la culpabilité et le malaise que je ressens après avoir prêté de l’argent au garçon aux huitres, au poker et à la Laura.

Oui, je passe sur tout ça, parce que Raphael est mignon, drôle, et intelligent. Raphael m’a quand même demandé de bien noter qu’il était « instable ».

Et non, on n’est pas sortis de l’auberge. Et il s’en passe des choses dans cette putin d’auberge. J’aimerais bien voir le patron, j’ai deux mots à lui dire.

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