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J'ai froid.

Je veux partir.







Loin.


Les photos viennent de la, la, et la. (tout lien avec une chanson pourrie est fortuit, j'ai pas d'humour ce soir).

Oui, je le veux.

L'image vient d'ici.

Oui, je le veux. Je ne sais pas si je le dirai un jour. Ou plusieurs jours.

J'aimerais bien le dire un jour, dans une grande fête complètement folle, sur un coup de tête. Avec la tête qui tourne. Du champagne et ma mère qui pleure.

J'aimerais bien le redire, refaire une grande fête. Et ensuite pouvoir caser au détour d'une conversation "oh, oui, ça me rappelle mon troisième mari...". Ou bien "Oh ma chérie, quand j'ai rencontré Jack, mon 5ème mari, j'ai tout de suite su que c'était le bon."

I'm a believer. Chocolate is my god.

To do :

  • Relire un cv
  • Commencer un dossier de candidature pour participer aux atelier d'urbanisme de Cergy
  • Sortir la lessive du lave-linge
  • Ranger toutes les fringues par terre
  • M'épiler
  • Envoyer un mail pour du boulot
  • Faire la vaisselle. Ou pas.
  • Soigner mes petits pieds
  • Lire de la littérature américaine du 17ème siècle. Ou pas.
  • Prendre un bain
  • Ne pas penser à Bob
  • Continuer à lire mon bouquin
  • Profiter d'être dans un bon mood pour écrire mon bouquin namoi (ah non, là y'a pas de lien vers Amazon)
  • Faire un cas de contrôle de gestion sur une usine chimique qui a des problèmes de gestion de ses stocks. OU PAS.
  • Fumer une clope en buvant un bon thé
  • Trouver quelqu'un qui m'offre le coffret Nova
  • Aller me promener pour me ramener un dvd
  • Envoyer un mail pour décaler la soirée filles
  • Passer l'aspirateur. Ou pas.

J'veux aller à Vera Cuz

Ce soir, pour changer, j’ai envie de parler de Bob.


J’ai passé la soirée de dimanche avec lui. Il m’a invité, dans l’après midi, à une soirée « croutage », ie. dvd et plateau repas. On a convenu que je n’avais plus envie de coucher avec lui mais que je resterai quand même dormir chez lui, pour ne pas troubler le concept de soirée croutage ou ensuite on s’endort comme des merdes.

Alors on a ri. On a fait à manger. On a parlé de mille et une choses. On a regardé les Dents de la mer. On a mis plein de fois la pause pour revoir des détails incongrus. Ensuite, on s’est couchés (j’avais même pris un pyjama anti-sexe pour être sure qu’il n’imagine pas que je fais du rentre-dedans passif). On a lu tranquille dans son lit en écoutant les doors. Et puis on a éteint et on a essayé de dormir.

Il n’a pas arreté de chercher ma main. Je la lui laissais 5 minutes, puis l’enlevais. Puis lui redonnais. Puis il me caressait un peu, je me laissais aller à me blottir dans ses bras. Puis je repartais. Tout ça, sans un mot. Mais dans ma tête, c’était : « putin bettie, après cette soirée, tu n’auras plus de nouvelles de lui avant au moins 1 mois, il redisparait dans 7 heures, dans 7heures, il disparaît pour un mois au minimum. » Tin, ça faisait mal. Quand j’enlevais ma main, je n’avais qu’une envie, c’est qu’il tende la sienne pour la reprendre.

Mais je me disais « tin bettie, mais tu n’es qu’un plan cul. Il n’a pas baisé depuis quelques temps, il va te prendre, ça va être naze, ça ne voudra rien dire. » (Oui, parce que ça, c’est aussi quelque chose que je viens de comprendre grace à quelqu’un qui se reconnaitra : en ce moment, je ne m’eclate plus au pieux parce que j’ai besoin de sentiments, de ressentir un petit quelque chose pour dépasser les seules sensations physiques qui ne m’envoient plus au 7ème ciel comme il fut un temps).

Voila. Nuit glauque. Réveil encore plus glauque. On a du échanger à peine 10 mots.

Eussions nous été amoureux, cette soirée eut été magique.


Mais nous ne le sommes pas. Et c’est pas faute d’essais de ma part.

Fuck.

Grandes découvertes


- J’ai découvert les conditions nécessaires (et non suffisantes) pour qu’un garçon me fasse craquer :

o qu’il ait un grain de folie

o que je l’admire.


Je tiens d’ailleurs à ce sujet à remercier le Garçon du RER avec qui j’ai diné jeudi soir, et qui m’a aidée dans cette grande découverte. Je m’excuse d’ailleurs pour les quelques minutes où j’ai eu le regard dans le vide pendant que nous dinions (ah oui, il est mignon, drôle, pas bête, il a envie de prendre soin de moi, qu’on sorte ensemble, mais… mais… mais… J’en ai pas envie parce que…il me manque deux choses !!)


- J’ai aussi découvert que finalement, je crois que je suis bien toute seule. J’adore fantasmer sur des relations, m’y projeter mais je crois que je ne sais pas vraiment les vivre en ce moment. J’ai peut être même besoin de fantasmer sur des possibilités de relations mais quand il faut passer à l’acte, je ne sais plus faire.


Par ailleurs, petit soucis, j’ai l’impression en ce moment d’avoir besoin d’une rééducation sexuelle. Au lieu de baiser n’importe comment, j’aimerais bien faire l’amour pour prendre mon pied.


Tout ça concoure à me pousser à retourner à ma grande période du plancutage sans arrière pensées.

The devil inside


Le garçon diabolique (de la soirée de débauche) a 42 ans, mais on dirait qu’il en a 36. Il est terriblement beau, bien habillé. Il le sait. Il a de l’humour, du charisme. Et il est very successful au boulot.


Le garçon diabolique m’a diaboliquement bien fait l’amour la semaine dernière. J’ai adoré sa manière de me léchouiller les orteils pour tout dire. Et dans ma grande quête du j’ai fait des parties à plusieurs, essayé les filles, les garçons, le sm, le soft, le doux, le fort, le sous alcool, le sobre, le dans des lieux bizarres, le plan cul, l’histoire d’amour, mais au fond, qu’est-ce qui me fait prendre mon pied ? Eh bien, je note très sincèrement que me faire lécher les orteils, oh oui, c’est bon.


Bref, le garçon diabolique, j’ai chopé son numéro de téléphone le lendemain de notre partie. (note : The Party, une des meilleures comédies de tous les temps avec Peter Sellers, à voir absolument). Je lui ai envoyé un sms très sobre. Tellement sobre qu’il ne m’a pas répondu.


Et aujourd’hui, dans un accès de soudaine ouverture sur le monde, je lui ai envoyé un sms « je pensais à toi. Pas de nouvelles, tu vas bien ? Bises». Si, si, j’ai même rajouté un « bises ». J’avais vraiment au moins 2 ou 3 chakras d’ouverts.


Et il a appelé. Il bégayait, c’était touchant. Lui, le mec tellement sur de lui qu’on a envie de lui dire d’arrêter d’être aussi à l’aise. Bon, c’est vrai que je suis quand même relativement impressionnante ^^ (et il y a peut être peu de nénéttes de mon âge qui lui font du gringue.) Mais quand même, j’ai beaucoup aimé.


Il s’est excusé de ne pas avoir donné de nouvelles, il a mis tout le we à se remettre de notre soirée (grosse migraine). Mais il a réussi à caser qu’il avait pensé à moi. (il y a des phrases comme ça dans une conversation, qui ne sont pas évidentes à caser et que je trouve important de souligner). Il n’a pas appelé car j’étais chasse gardée du gendre banal (fuck !). Mais j’ai réussi à caser qu’entre le gendre banal et moi il n’allait rien se passer.

Et j’ai aussi réussi à caser un « si jamais tu veux qu’on se revoit, ça sera avec plaisir. » J’ai eu du mal à le faire sortir de ma bouche, celui-là, mais il est sorti finalement. Et il a été bien accueilli… « oh tu sais, ça sera peut être pas aussi fou que la dernière fois, mais avec plaisir. Tu sais, je passe souvent sur Paris… euhh…» Le tout en bégayant à moitié. L’était chou.


Sinon, Bob, qui m’a à peu près cassée en deux hier, est venu s’excuser aujourd’hui. « pardon pour hier, j'ai peut-être été méchant, c'est nul et très con ». Son explication « parce que je suis très cynique et que ça vous soûle et que vous avez raison ».


J’envisage l’exorcisme pour le faire sortir de ma tête définitivement. Je prends note de toutes les bonnes adresses.

Johnny Hallyday avait raison

C’est la merde. Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir. J’ai pas le moral, ça va pas.

Je me rends compte qu’avec raphael, finalement, je préfèrerais laisser tomber. J’ai pas un moral de battante, je me dis que si on arrêtait tout de suite, ça nous éviterait bien des complications. Ça serait plus simple. Et de toutes facons, c’est bien comme ça que ça va se finir (en se finissant) alors autant que ça soit fait tout de suite. Oui, tout cela est absolument stupide et pourtant, c’est ce que je pense dans ma petite tête brune.

J’ai pas le gout de l’appeler, d’essayer de la voir. De toutes facons, je me sens moche (avec mes lunettes horribles), grosse avec mes cuisses de taurette (le féminin de taureau), et mal coiffée (je ne commenterai même pas). De toutes facons, il va bientôt se rendre compte que je ne suis pas à la hauteur, pas digne d’attention/amour et ce genre de choses. Donc autant lui dire moi-même que je préfère en rester là plutôt que d’attendre qu’il me confirme tout ça.

Bob m’a reparlé. Ce mec est absolument odieux. Il m’a dit des choses… même en plaisanterie, c’est blessant. Et mon problème est que je ne comprends absolument pas à quoi il joue. Je ne comprends pas. (Je déteste ne pas comprendre). Pourquoi est-ce qu’il me provoque comme ça ? Pourquoi est-ce qu’il est tout simplement méchant ? Je crois que c’est l’intérêt démesuré qu’il porte à sa propre personne qui lui ôte toute intelligence.

Et moi ? Elle est passée où mon intelligence ? Dans le contrôle de gestion ? Putin merde. Comment j’ai pu autant me tromper sur un mec ? Comment c’est possible ? Pourquoi ?

Je ne comprends pas.

Fuuuuuckkkk.

M’en fous, je veux juste partir au bout du monde. (oui, je suis « childish » et j’assume).

Ah, et l'image, c'est lui Nicholas Hughes.

D’abord avec :

- De l’alcool, en quantité et en qualité.

- Un bon repas.

- De la bonne musique.

- Des rires, de la danse.


On rajoute :

- Un beau et diabolique garçon, parfaitement archétypal du connard.

- Un gentil et intelligent garçon, archétypal du gendre banal.


Ensuite, on agit avec retenue et classe :

- j’ai ignoré splendidement toute la soirée le garçon diabolique,

- quand le gendre banal m’a fait une déclaration d’amour, je lui ai dit que je préférais y réfléchir au lieu d’agir impulsivement sous le coup de l’alcool.

Et puis, on fait tout déraper :

- le garçon diabolique m’a dit qu’il m’adorait en me faisant des bisous dans la paume de la main.

- Le gendre banal m’a supplié de l’embrasser en pleurnichant.

- Et le garçon diabolique a dit que dans son hôtel, on pouvait se masser à n’importe quelle heure du jour et de la nuit.



Cinq minutes plus tard, on se retrouvait dans un taxi tous les trois direction l’hôtel. Une douche, un mini-bar, une masseuse chinoise un peu genée, et un plan à trois (sans la masseuse, non non, l’était pas jolie).



Je crois que je suis en train de « mal tourner ».

Post illisible (mais le coeur y est)

Comme je kiffe vous raconter ma vie (j'ai essayé quelques minutes de trouver une explication rationnelle mais en fait, c'est beaucoup trop compliqué pour mon cerveau martiniqué, euh non martinisé, disons alcoolisé de ce soir), donc comme je kiffe vous raconter ma vie et que je kiffe utiliser le mot kif, eh bien, je vais kiffer vous raconter ce qui m'est arriver il y a 10 minutes.
Ca sera comme du direct, mais en différé. (truc de fou, non ? Vous kiffez ? oh mon dieu, je viens de découvrir que le verbe kiffer pouvait se conjuguer. C'est beau ! Et donc au subjonctif imparfait, ca donne "que je kiffasse", en contexte, ca pourrait donner "j'eusse tant apprécié que vous kiffiasses mon joli cul, à l'été 76 quand je vous faisassiez les yeux doux". Hum, le garcon aux lunettes au fond qui veut critiquer mon sens de la conjugaison, eh bien, il se tait !)

Bref, tout ca pour dire que aujourd'hui, j'ai eu un mojo de ouf. Et aucun lien avec la chanson Mojo Pin de Jeff Buckley, que je vous recommande néanmoins !


Découvrez Jeff Buckley!

Je disais donc, j'ai grave eu un mojo de ouf trop kiffant. (wahou, mais le mot kiffer peut aussi se conjuguer avec un participe présent. Je suis toute émoustillée, là !). Donc mon mojo, il s'est d'abord exercé sur le prof de sport sex bomb du club med gym (oui oui, le truc étrange avec des dizaines de personnes qui courent sur des tapis en plastique en se regardant dans la glace et en écoutant radio FG). Donc Eric m'a fait un gringue (le mot gringue aurait-il une racine commune avec gringo ? Mon dieu, je me sens une ame d'étymologiste ce soir !) pas possible. Bon, il corrigeait mes mouvements. Jusque là très bien. Puis il a commencé à me dire des choses du genre "non mais la prochaine fois que tu n'as pas les pieds flexes, c'est un gage. Tu vas payer cher. En nature." Bon, je garde pour plus tard une analyse analytique les techniques de drague des profs du club med gym, mais on peut déjà en tirer quelques enseignements : les pieds flexes, c'est important pour bien travailler ses fessiers du tonnerre de dieu.

Ca, c'était la première partie du mojo. Je passe sur ma belle ex qui m'appelle pour me dire "toi et moi, c'est ou tu veux quand tu veux", et que meme si j'ai plus envie d'elle ca fait quand meme sacrément plaisir.

Je passe aussi sur le commentaire de Vincent au message précédent que j'ai du relire au moins 5 fois sur mon téléphone qui me montre mes mails et qui m'a mise dans un état de félicité intense.

Et je m'arrete pour vous raconter Stéphane. J'étais donc tranquillement dans mon petit rer, à une station d'arrivée (et quelques stations de plus du terminus), quand le gentil monsieur (c'est une expression, hein, j'ai pas fait un rapport de moralité et de gentillesse sur ce type), quand le gentil monsieur chauffeur de rer a dit "mesdames messieurs, notre train sera terminus XXX pour cause de travaux" (oui, j'habite à XXX). C'est à cet instant précis que le jeune homme avec moi dans le wagon se retourne vers moi avec un regard affolé. J'ai senti comme une panique s'emparer de lui. (ou presque). Ce monsieur habitait trois stations plus loin. Et ça fait long des stations de RER, à pied. Alors, sentant son désarroi, sentant mon éducation judeo-chrétienne me rappeler d'aider mon prochain et sentant encore l'alcool, je lui conseille d'appeler un taxi et que s'il a froid, il peut l'attendre 10 minutes chez moi. Mais vraiment, genre, j'avais meme pas d'arrière pensées derrière la tête ! Je l'accompagne à la station de taxi (vide), et finalement, voyant un peu d'agitation dans la gare rer, lui conseille d'aller voir le "mec de la ratp". Ce qu'il fait, me disant au revoir et merci.

Alors, j'enfourche mon casque sur mon bonnet sur mes oreilles, je mets ma capuche par dessus tout ca, j'enfourne mes mains dans mes poches, et c'est parti pour marcher jusque chez moi. Sachant qu'un de mes petits plaisirs, quand je rentre seule le soir chez moi, c'est de chanter à voix haute ce qui passe dans mon ipod, dans la rue déserte. Ce que je m'empresse de faire (Bonnie and Clyde de Gainsbourg).

Presque arrivée chez moi, on me tape sur l'épaule. C'était le garcon du rer "tout va bien, il y a un train pour chez moi dans 10 minutes". (Moi, étonnée :) "oh génial, c'est gentil d'etre venu me le dire" (Lui, mignon :) "oui, et puis, je voulais vous remercier pour votre gentillesse, j'aimerais bien vous inviter à boire un café un jour".

Bref, le loulou (j'ai envie de surnom à la con en ce moment) est reparti avec mon numéro de téléphone et sa bouille toute mignonne. Et moi, je me marre en l'imaginant me courir après dans cette longue rue pendant que je chantais bonnie and clyde toute seule... Ahem.

Bon et pour finir sur ce qui pourrait devenir un peu le "leit motiv" ou le "a tchao bonsoir" de ce blog tellement il me parait courant : à part ça, pas de sms de Raphael. Mais avec mon mojo de la mort qui tue, en fait, je m'en fous. (bien sur, je préfèrerais en avoir un mais life is life et patati et patata).

Les corps subtils

Hier, j'ai repris les cours. Dans ce haut lieu de connaissance qu'est mon école de commerce parisienne de banlieue.

Bref, j'avais cours de Prise de parole en public (en gros). Un cours avec des comediens, pour refaire le lien entre notre esrit et notre corps. Et apprendre à se tenir droit, parler avec une voix posée, faire du storytelling.

Tout ca pour dire que pendant ce cours. Eh bien. J'ai découvert que. J'avais mal au sternum. Mais vraiment mal. C'est pas un endroit que je touche souvent mais le prof nous a demandé de le masser et ... AIE !

Il parait que c'est le chakra de l'amour, de l'affection.

Ahem !

Je sème des grains de pavot sur les pavés de l'anamour

(Oui, je pique mes titres à Gainsbourg en ce moment)


Ce soir, j’avais envie de vous parler de Raphael. Qu’il est mignon, drôle, intelligent, musicien. Qu’il m’a fait danser, boire, et l’amour terriblement bien. Qu’il m’a gardé dans ses bras toute la nuit. Et qu’il m’a dit des jolies choses au creux de mon oreille.
Que quand même, je reste sur mes gardes, parce que je ne suis pas née de la dernière pluie (l’avant-dernière en fait). Mais que merde, qu’est-ce que j’ai envie d’un peu de poésie. En ce moment, je me répète tous les jours cette citation approximative du Marquis de Sade, qu’il faut bien jeter quelques pétales de roses sur les épines de la vie.

Tout ça est assez obscur, je l’accorde.

Je voulais aussi vous parler de mes copines. Des trois heures de maquillage, auto-reluquage dans la glace que je ne comprendrai jamais. (Moi c’est plutôt : un trait de crayon noir, un peu de mascara, du rouge à lèvre, un serre-tête et c’est parti pour le show !). De leur regard que je trouve dur et qui me blesse souvent. Mais du fait que je leur ai dit et que ça a donné lieu à une séquence émotion sur le thème du « mais non, je ne te juge pas Bettie, j’ai juste peur pour toi, je m’inquiète. » Putin, ça fait plaisir et ça fait de la peine. Ah et je voulais aussi vous dire que Raphael les a surnommé Chrysanthème et Ennui et que je trouve ça très drôle. Parce que quand je sors avec mes copines, je me dis toujours que je suis le petit boudin à coté d’elles. De leurs yeux bleus ou de leurs jambes d’un mètre soixante. Et que Raphael m’a dit qu’à coté d’elle, j’explosais, que je sentais bon la vie et qu’il ne voyait que moi. Et... ça m’a fait plaisir.

Je voulais aussi vous dire que le jeune homme aux huitres et au poker, m’a négligemment glissé dans la conversation « la dernière fois, j’ai fait à manger à Laura. » Mais c’est qui Laura se demande la terre entière, en retenant son souffle ! « Oh Laura, eh bien, c’est ma petite copine sans être ma petite copine. » Ah mais oui bien sur. Suis-je sotte ?!

Et je suis amère de raconter ça. Et en même temps, je ne lui en veux pas.

Tout ça est très obscur. Ah, et je passe aussi sur la culpabilité et le malaise que je ressens après avoir prêté de l’argent au garçon aux huitres, au poker et à la Laura.

Oui, je passe sur tout ça, parce que Raphael est mignon, drôle, et intelligent. Raphael m’a quand même demandé de bien noter qu’il était « instable ».

Et non, on n’est pas sortis de l’auberge. Et il s’en passe des choses dans cette putin d’auberge. J’aimerais bien voir le patron, j’ai deux mots à lui dire.

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