On arrive avec mon ami. On s’installe, on enlève mon manteau, on rigole, on parle. On prend le menu dans nos mains pour l’ouvrir quand une jeune femme au fort accent asiatique arrive en trombe près de notre table « vous avez choisi ? ».
Regard dubitatif. « Euh, non pas encore… ». Finalement, on décide de se concentrer pour choisir. Comme toute fille qui se respecte, j’hésite, je réfléchis, je fais part de mes angoisses à mon compagnon « oui mais si je prends un menu avec que des makis, j’aurais pas de sushis alors que j’ai bien envie de sushis… et puis les brochettes, finalement, ça fait longtemps que j’en ai pas mangé, tu vois… ». Hum, devant le regard excédé de Louis, je me décide pour un menu Z. Lui pour un J. J’adore la poésie de ces noms de menus !
Et on papote, la femme, les enfants, le boulot. Ah non, on a pas eu le temps de parler de tout ça que déjà une autre jeune femme asiatique déboule près de notre table armée de deux soupes et deux petites salades. On papote, on mange, Louis finit sa salade en premier et, sortie de nulle part, arrive un jeune homme asiatique en jean slim qui s’empare de sa salade en grommelant « c’est fini ? ».
Tout ça pour dire que j’aime les sushis, mais mince alors qu’est-ce que ces endroits sont froids, impersonnels, pas agréable, rapides… Et pourtant, dieu sait que je préfère manger un sushi à un bœuf bourguignon. Désolée maman, c’est une question de goût, mais je préfèrerais toujours manger à la maison avec toi que dans un restaurant japonais en plastique !
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