La minute « je me ridiculise devant mon boss »
Aujourd’hui, après avoir dit « bisous » en raccrochant au téléphone avec mon boss (shame on me), j’ai essayé de me rattraper en montrant mes compétences sur un dossier sérieux…
Le Boss : Oui mais tu vois, il faudrait qu’on crée [un grand parc d’attractions entièrement fait en biscottes] ! (NDLB : le cœur du sujet a été changé pour raisons de confidentialité).
La stagiaire (i.e. moi) : Oh oui, excellente idée ! Mais je pense que ce projet, il va falloir au moins des mois avant qu’il se mette en branle.
Les deux : silence
Le Boss : En branle ?
La stagiaire (i.e. le truc rouge assis en face du boss) : euh oui, c’est bon, tu m’as compris quoi !
Les deux : éclat de rire
La minute « j’ai le vertige quand je pense au cerveau de ma voisine »
Aujourd’hui, j’ai ramené un petit cactus au bureau. Je me suis dit que ça me ferait de la compagnie. Que je pourrais aborder avec lui des sujets que j’ai parfois du mal à aborder avec Liz, ma bien aimée voisine.
J’ai décidé de l’appeler Friedrich. En l’honneur d’un certain meilleur ami, mais également de Friedrich Nietzsche et Friedrich Hegel.
Quand Liz me pose la question, je le lui raconte, en me marrant (oui, j’aime beaucoup rire à mes propres blagues). Elle se marre aussi et après quelques petits gloussements (pas de jugements de valeur sur les gloussements, moi, je rigole comme une otarie, il paraîtrait), elle me glisse doucement…
« Mais euh c’est qui Nitshe…? »
Après une rapide biographie du grand Friedrich, Liz se prend au jeu et me propose qu’on baptise l’autre plante du bureau, un grand truc vert qui est en train de mourir dans un coin. Je lui propose qu’on l’appelle comme une philosophe nana, pour changer.
« On pourrait l’appeler Simone, par exemple, comme Simone de Beauvoir ou Simone Weil. »
« Waw, t’en as de la culture, toi. »
« Ouais, je sais, j’ai lu La culture générale pour les nuls. »
Comme le jeu semblait beaucoup plaire à Liz, on a ensuite baptisé une peluche kangourou qui avait un drapeau australien entre les pattes (drazic, en l’honneur d’un beau gosse d’une série australienne, Hartley cœurs à vif). J’ai eu peur qu’elle veuille qu’on baptise aussi son critérium et son agrafeuse mais on s’est heureusement arrêtées là !
La minute « le monde devient fou »
Un mec genre sri lankais est rentré dans le metro pour nous annoncer que dieu nous aimait mais qu’on devait se repentir de nos péchés fissa fissa. Il a pas arrêté de le répéter en hurlant. Il faisait peur.
Quoi ? moi ? Raconter n’importe quoi pour ne pas parler du gros bazar qui se trame au fin fond de ma tête, de mon cœur et de mes tripes ? Point du tout !
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spa dur, t'en prends un*, tu jettes l'autre*.
Ou alors tu péchotes Brigitte Bardot (un mâle que j'ai anonymé pour plus de discrétion)
pour le parc d'attraction en biscottes, quid de la pluie ? tu imperméabilises avec du beurre demi-sel et une couche de cacao amer ?
l'avantage c'est que c'est une construction qui respecte les normes H.Q.E.
ta voisine d'étable, elle est baisable au moins ?
Bisous**
*vieux
** je suis un vrai boss
Anonyme a dit…
21 juillet 2008 à 23:47
Bin dis donc, tous ces baptemes au boulot, ça devait etre grisant...
hahaha
:)
Anonyme a dit…
22 juillet 2008 à 10:52
Parle nous du gros bordel du fond de ta tête, tu verras ça libère.
Neuro a dit…
22 juillet 2008 à 10:58
@ jay : je pensais enduire de sirop d'érable et recouvrir le tout de clous de girofle. Mais le beurre demi-sel pourrait réduire mon bilan-carbone alors je vais y réfléchir.
(et je sais bien que tu es un vrai boss)
@ mademoiselle : à qui le dis tu !
@ neuro : jvais zessayer mais la maieutique n'est pas facile facile...
Daphné a dit…
22 juillet 2008 à 21:54