L'inventaire de mes défauts principaux (je passe sur les détails physiques, les manies et autres névroses secondaires)
- J’ai un besoin maladif d’être aimée. Moi-même, je n’aime pas trop, je crois. Je vois facilement les défauts des autres. Et je les exacerbe. J’ai peu de pitié. Et je suis du genre à focaliser sur les détails. Par exemple « ah non mais je ne supporterai jamais sa petite barbichette ». Sauf quand je suis dans la phase où je cherche à être aimée. A ce moment là, tous mes compteurs sont réglés sur le mode « séduction » et je mets de coté tous les défauts de la target. Jusqu’à ce que la mission séduction soit accomplie. Et alors, les défauts (réels et exacerbés) me reviennent en pleine face. Et je me désintéresse. Oui, je sais, c’est moche.
- Je ne sais pas rompre. J’ai toujours le secret espoir que l’autre va comprendre de lui-même. Généralement, je me cache derrière mon téléphone, voire pire derrière mon ordi quand c’est possible. Et ensuite, je filtre au téléphone. Je connais peu de gens aussi lâches que moi sur ce plan. Oui, c’est un comportement de grosse salope. Et j’assume pas, mais je le fais. Oui…
- je me mens à moi-même : « tu es intéressée par ce mec », « tu es super heureuse », « imagine toi avec ce garçon, tu verras, ça serait super génial ». Oui, et j’y crois en plus. Ceci amènera demain à ce genre de comportement « tin, hier, j’étais pas bien. Oh mais aujourd’hui, il fait beau, la vie est belle. Si je trouvais un garçon pour me réconforter dans ses bras forts ce soir ».
- je suis une handicapée moteur des sentiments, ou alors une empâtée du cœur. J’arrive à rien. Rien, rien, rien. Sauf à me faire souffrir et faire souffrir les autres autour. Quelle réussite sur le plan relationnel ou humain depuis 6 mois ? Rien. Que des plans culs à la con. Les garçons avec qui il aurait pu potentiellement se passer plus, j’ai toujours merdé. Il en est sorti un ami qui a réussi à s’accrocher mais je me demande même pourquoi il reste alors qu’il a l’air de connaître encore mieux que moi mon coté salope.
Si on devait appliquer tous ces défauts à ma situation actuelle ça donnerait ça…
Je sors avec JP. Je culpabilise car il est plus vieux que moi et parce que je pense à mon boss. Je culpabilise aussi parce que JP a l’air de prendre tout çà assez au sérieux (enfin, je dis ça mais je ne sais pas, il est pas stupide à son age, il sait bien que je resterai pas toute ma vie avec lui, mais il parle de me faire des cadeaux trop chers pour moi par exemple, ou de me présenter son fils de 7 ans, ca me gene). JP est adorable avec moi. Pourtant, ce soir, je regarde avec angoisse mon téléphone en espérant qu’il n’appelle pas. J’aimerais avoir une excuse toute simple pour lui dire que c’est fini. Et que dans ma tête ça soit fini. (Cf. défaut « je ne sais pas rompre » ci-dessus) Mais j’aime bien être avec lui. J’ai pas envie d’arrêter. On passe des moments agréables ensemble quand j’arrête de me prendre la tête. Je sais, c’est con, je devrais tout bêtement lui dire « je pense à un autre mec » et arrêter. Ça serait ce qu’il y a de plus droit à faire. Mais j’ai juste pas encore le courage de lui dire ça. Et je veux pas le perdre. J’aimerais retrouver l’insouciance que j’avais au début avec lui ou je ne faisais que profiter, grappiller des moments de bonheur. La, je me prends la tête. Je suis conne.
Je continue à penser au boss. Je ne sais pas si je lui plais. Je crois. Mais c’est mon boss. Je m’imagine avec lui. J’essaie d’anticiper la phase de fin de séduction où ses défauts vont me revenir en pleine face. (cf défaut : « j’ai un besoin maladif d’être aimée ») J’essaie d’imaginer les mauvais moments qu’on pourrait vivre ensemble. Mais j’ai plutôt tendance à fantasmer sur du positif que du négatif, même si je me force quelques fois. M’enfin, ça s’estompe. Et puis, c’est hyper malsain tout ça. Je suis contente le matin de partir au boulot en me disant « ah je vais voir le boss, ça va être cool. » Vendredi dernier, je lui ai demandé s’il serait beaucoup en déplacement cette semaine pour savoir si j’aurai l’occasion de le voir. Il m’a répondu « non, non, je pars pas de la semaine, je serai la comme ça on pourra… » On pourra quoi ? Alors moi, j’ai connement fini avec un « se voir ? … pour bosser… ». Bref, c’était pathétique. En plus, parfois, je sens que j’y vais vraiment avec des gros sabots pointure 57. Quelle conne. Et puis, cette histoire, il ne faut pas que ça soit çà qui me pousse à aller au boulot le matin. Sinon je vais en baver pendant 6 mois. Je risque aussi potentiellement de griller une carrière qui commence et augure assez bien dans une grosse boite hyper intéressante. Bref, c’est la merde.
Ça me donne envie de m’enfermer dans un bocal, une bibliothèque, une chambre forte. (cf défaut ci-dessus « je suis une handicapée moteur des sentiments ».) Qu’on me laisse tranquille et que j’arrive enfin à laisser les autres tranquilles. Faut que j’arrête de les harceler en voulant plaire. Ça ne sert à rien. Je me sens conne, méchante, chiante. Bref, j’en ai marre de tout çà. Marre de vouloir plaire. De faire de la merde. Marre de ce putin d’artichaut que j’ai à la place du cœur. Il parait qu’il y a une pilule qui rend fidèle. Je devrais la prendre, choper un mec et m’y accrocher.
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Et ben ...
Mais toi, as-tu confiance en toi ? Penses-tu pouvoir aimer pleinement ? Et si tu avais peur d'être emprisonner ou d'une routine ?
Anonyme a dit…
22 juillet 2008 à 23:09
Qu'es-ce que vous avez en ce moment avec votre "côté salope" ?
Une salope n'as pas de sentiments, faudrai voir à employer les bons mots...
Neuro a dit…
23 juillet 2008 à 00:35
neuro a raison… tu as des sentiments…
Pour le reste, c'est difficile par com interposés…
Parle de tes bobos à une bonne amie…ou à un bon ami…
Pour ton boss; tu n'as pas peur qu'il te lisse ?
Mais ne cours pas après, si il en avait l'envie tu aurais dû normalement le voir avant que tu n'aies des sentiments pour lui. Passe…
Va au boulot pour le plaisir de rencontrer des gens, pour le plaisir de bien faire ce boulot,…
Pleure un bon coup, reviens et prends soin de toi !
Anonyme a dit…
23 juillet 2008 à 19:29
Tu en veux trop, tu as un coté "femme fatale" plus poussé que les autres c'est tout.Est-ce un défaut ? pas nécessairement. Il y a des gens comme ça qui ne peuvent se satisfaire de l'amour d'une seule personne. Est-ce que ça fais de toi une salope ?là encore non. A mon avis tu dois assumer pleinement cette aspect de ta personnalité afin d'être épanouie et surtout que tu gagnes en confiance, ça évitera à tes "conquêtes/proies" le coup du téléphone ou d'internet.
Désolé d'avoir été aussi sec mais au moins ça a le mérite d'être clair.
NChaouch a dit…
23 juillet 2008 à 21:49
fais l'amour avec deux mecs.
Neuro a dit…
23 juillet 2008 à 23:58
note postée le 22, on est le 28...
ça va mieux ?
LudoFJ a dit…
28 juillet 2008 à 12:00