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Le marxisme et le couple

Attention : post sans cœur brisé en dedans


J’ai rencontré il y a quelques mois un beau marxiste léniniste. Au début, sa barbe noire et ses accointances avec une certaine guérilla colombienne avaient un peu perturbée mon coté « MoDem propre sur soi ». Mais après deux trois verres d’un bon vin, nous avions scellé notre réconciliation idéologique par des galipettes.

A la fin des galipettes, dans les bras l’un de l’autre, les yeux dans les yeux, il m’avait dit « tu sais, moi je ne crois pas au couple. C’est un concept social qu’on essaie de nous imposer, je veux pas rentrer là-dedans. ». C’est à ce moment que mon cerveau (limité, je le reconnais) en avait conclu « et un plan cul de plus. ». Un bon plan cul néanmoins. Alors on se voyait toutes les semaines à peu près. Il me racontait les nanas qu’il avait rencontrées (ie. tenté de pécho) dans la semaine, je prenais un air détaché et je lui donnais des conseils.

Et puis, un jour, j’en ai eu marre de plancuter à droite, à gauche (et meme à l’extreme gauche) alors j’ai dit à la grande majorité de mes plans culs que c’était finito. Je l’ai donc dit à mon Marxiste-Leniniste. Qui m’a fait le coup de la vierge effarouchée « QUOI ? Mais j’étais un plan cul pour toi ? J’ai l’impression d’avoir été utilisé ! Je suis dégouté ! Salope ! ». J’ai été un peu ébranlée et je me suis dit que définitivement, les garçons sont de plus en plus compliqués.

Et puis, il s’est calmé, et il m’a envoyé des mails, des sms. Jusqu’à un « j’ai envie de te voir. » Laconique et efficace. Alors j’ai répondu un « avec plaisir, mais sans galipettes. ». On s’est donc vus. Dans un petit restau à Bastille.

Première partie du diner : discussion très agréable sur des sujets qui nous passionnent tous les deux. Politique, architecture, projets, rêve. Bref, les étoiles dans les yeux. Deuxième partie du diner : discussion de fond sur notre relation. « Mais pourquoi on a arrêté ? Mais pourquoi tu m’as rien dit ? Mais tu m’as pas compris quand je parlais de couple marxiste ! Mais je ressens toujours des trucs pour toi. » Jusqu’au culminant « Et si on recommençait ? » qu’il a jeté comme ca, sur notre table en terrasse, avec des larmes dans les yeux. Ce à quoi j’ai botté en touche jusqu’au fatal « Et si je t’embrassais la tout de suite maintenant ? » face auquel j’ai eu une reaction digne de l’instinct de survie (je l’imaginais déjà lors d’une discussion post-coitale me raconter ses histoires avec d’autres nanas) « Ah non ne m'embrasse pas, j'en ai pas envie. »

Néanmoins, il avait réussi à me jeter le doute avec ses « mais on s’est pas compris, on aurait du mieux communiquer et blablablabla. ». Bref, je dois courir pour rentrer chez moi, pendant qu’il me dit au revoir avec des yeux de poetic lover sans le costume blanc.

Résultat depuis cette soirée mémorable : deux mails du genre « salut ca va ? ouais moi tranquille, allez à plus. »

J’adore.

5 commentaires:

c'est chaud putaing cong

7 août 2008 à 15:48  

Coward!!!

:)

(désolée Betty hein... mais j'ai du mal avec ce genre d'homme...)

7 août 2008 à 21:42  

@ ame née zique : mais tu serais pas dans secret story, toi ?!

@ balbc : toute excusée, c'est une réaction naturelle ! Moi je commence à etre blasée par ce genre de comportement, c'pas bon...

7 août 2008 à 22:55  

il a eu de beaux jours mais bon, il faut se renouveller, ne pas rester sur ses acquis.
il a fait ce qu'il a pu, a joué son jeu...
lest idées sont pas mal mais techniquement, c'est moyen. il devrait bosser ses fondamentaux, moins d'esbrouffe, pousser un peu.

pas de place pour les fainéants en Major League...
:)

8 août 2008 à 09:33  

@ Ludo : Major League ? huhu, tu m'fais rougir

10 août 2008 à 22:53  

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