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Je dis merde à Nietzsche

Cher entourage,

Merci de bien vouloir me laisser rêver en paix.

Oui, je crois au prince charmant. Oui, je crois que j'ai trouvé un super boulot pour les deux/trois ans à venir. Oui, je crois que la vie est belle, que tous les garçons ne sont pas des connards et que tout le monde ne cherche pas à enculer (professionnellement parlant) tout le monde le plus profondément possible.

Oui, je suis naïve. C'est un choix. Je refuse d'accepter que le monde soit désenchanté. C'est d'un ennui mortel.

Oui, je me trompe peut-être, oui, peut être que le prince charmant n'est qu'un gros queutard et que le boulot qu'on me propose est une énorme entourloupe. Oui, si vous me dites ça, "c'est pour me prévenir", pour pas que je sois déçue.

Mais merde, moi, j'ai décidé d'y croire. Alors, d'accord, merci bien pour les conseils, mais laissez moi continuer à rêver en paix. (Encore cinq minutes. Cà me reviendra bien assez vite en pleine tête de toutes façons)

Bien cordialement,

Bettie

6 commentaires:

Ce n'est pas très poli Miss Bettie ^^

Même pas une pensée pour le gai savoir ?

Non, ton prochain job n'a pas l'air d'une entourloupe.

Quant au prince charmant... Les idéalistes sont décidément aux cyniques ce que les chenilles sont aux papillons !

Bon, on va te laisser en paix 5 minutes... Après tout, l'idéal est une manière de bouder, pas vrai ?

9 décembre 2008 à 20:03  

Tout n'est qu'une question de manière de voir la chose à mon avis. Dans l'absolu à partir d'un certain âge et dans un certain environnement la naïveté n'existe pas. L'espoir donne des objectifs, les objectifs donnent l'envie d'aller de l'avant et rendent notre petite vie moins emmerdante...

9 décembre 2008 à 21:11  

@ Bernard : bon d'accord, mais c'est bien parce que c'est toi. Ok pour le coup du "ce qui ne me tue pas me rend plus fort", c'était pas totalement débile.
Cette histoire de chenille et de papillon ne me parait pas très orthodoxe, et je n'apprécie pas trop de me faire traiter de chenille !

@ Nizar : c'est interessant de dire que la naiveté n'existe pas. ça serait alors un choix. Ma question serait alors : est-ce qu'on peut choisir d'avoir de l'espoir ou de l'abandonner ? Sincèrement ? Non parce que moi, parfois, il se passe des choses dans ma tete, dans mon petit coeur, tout ça, des choses que je ne comprends pas. Voila, ça, c'est dit.

10 décembre 2008 à 00:04  

En même temps, si on se disait tout le temps que notre avenir, tant au niveau professionnel qu'amoureux, était voué à l'échec, on serait tous en train de se jeter du haut des ponts. Quoique perso, j'ai un peu le vertige donc ça freine pas mal...

Sinon content de voir que quelqu'un ne considère pas tous les mecs comme des connards. Quoique en fait, c'est peut être vrai, mais à ce moment là, toutes les filles sont des connasses, et du coup on est tous une bande de gros connards, quelque soit notre sexe...

10 décembre 2008 à 00:08  

@ Padri : :) ça m'a fait rire ton histoire de vertige ! Et non, mince alors, on est pas toutes des counasses non plus, et tous les mecs ne sont pas des connards, il y en a juste quelques uns qui ont des troubles du comportement, disons...

10 décembre 2008 à 00:20  

L'espoir dépend fortement de ta perspective face à une situation. Dans des moments plutôt intenses moralement tu peux décider de soit avoir espoir ou pas.. Ce que je veux dire c'est que tout bonnement comme toute notion l'espoir est malléable selon nos besoins. Quand tu as besoin de rêvasser pour t'échapper d'une situation concrète tu va croire en quelque chose de lointain. Quand tu es dans une situation concrète ou tout va bien le besoin ne s'en fait pas ressentir et donc ça ne sers à rien de rêvasser...

19 décembre 2008 à 18:23  

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