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La goujaterie capitaliste...

... ou la goujaterie dans le monde de l'entreprise, l'exploitation de l'homme par la femme et tout et tout

(Suite de la série de l'été "concours du plus gros connard")
Oui, je sais, j'avais dit que le coup de l'archivage, c'était le dernier, mais là... j'y peux rien. Un concurrent sérieux s'est manifesté la semaine dernière et rien dans le règlement ne l'empêchait de concourir alors...


Je pars deux jours en "voyages d'affaires" (hmmm j'adore dire çà, j'ai l'impression d'être une business woman à mort !) avec mon boss la semaine dernière. (Je précise ici que mon crush sur mon boss m'était passé, comme prévu).

Bref, on passe deux jours ensemble, dans le sud, et dans un hôtel 3 étoiles, et la vie est belle. On est hyper friendly : il me charrie à table genre "ah mais tu prends du gâteau au chocolat, t'es sure ?", et moi je le chambre genre "ah mais tu écoutes virgin radio à ton age ?". Bref, la foire internationale de la blague était ouverte et on s'en est donné à coeur joie. Jusqu'à l'instant fatidique du mardi soir.

On rentre sur Paris. Dix minutes avant d'atterrir (oui, on prenait l'avion), le boss se penche vers moi et me dit, d'un air préoccupé...

Le Boss : "Au fait... Bettie... Tu fais quelque chose par rapport au sujet qui fâche ?"
L'Innocente Stagiaire : "Le sujet qui fâche ? Quoi ?"
LB : "Bah, oui.. Ton problème de poids."

(Nota : suite à cette péripétie, j'ai vérifié sur trois balances différentes et trois sujets mâles différents, je pèse bien 53 kilos pour 1m60, et ne cache pas 90% des 53 kilos susmentionnés dans une partie de mon corps, genre les fesses. Non, ils sont harmonieusement répartis.)


LIS éclate de rire "Mon problème de poids ?! Non mais tu déconnes ?"
silence
silence pesant
LIS : "Sérieusement. Tu me trouves grosse ?"
LB fait une horrible grimace genre "je veux pas te le dire mais oui"
LIS : "putin de merde"
LB : "Non mais tu sais... je dis çà pour toi, tu vois... je veux pas te vexer mais bon.... Tu devrais faire quelque chose. Parce que bon, quoi, dans dix ans çà risque de devenir... Nouvelle grimace horrible. Et puis, je sais pas, vous êtes toutes comme çà dans la famille ?"
LIS : "hmm hmmm"

En sortant de l'avion :
LB : "tu veux que je te raccompagne en voiture ?"
LIS : "Ah non, je crois que je préfère prendre le RER B pour le coup, çà me fera marcher !"

Le summum de la goujaterie a été atteint deux jours après, grâce à cette réplique qui rentrera dans les annales :
"Non mais tu vois, quand tu portes des talons, tout de suite, tu fais moins grosse!" prononcé avec un grand sourire, certain de me faire un compliment... *consternée*

Je crois que j'ai été frappée d'une horrible malédiction du genre "tu tomberas sur des goujats toute l'année de tes 22 ans".

Sinon, j'ai été invitée à tester l'amour tantrique jeudi soir (à 4)... J'y vais ou j'y vais pas ?

L’archivage

(dans la série de l'été « concours du plus gros connard »)

Je suis sortie avec un homme marié. Cet hiver. Au début, je l’avais draguouillé car je trouvais sa femme magnifique et une partie à trois me tentait. Une belle blonde, 40 ans, épanouie, rayonnante, sportive, avec un sourire à tomber. Grmmmpfffzzzz....


Mais au final, grace à une technique de drague maladroite, je me suis retrouvée seule au lit avec son mari, qui ne couche plus avec sa femme depuis bientôt un an (quel sacrilège avec une femme aussi belle !). Bref, c'était complètement rapé pour le plan à trois...

Pour être tout à fait honnête, je préférais parler avec lui que coucher avec lui. Faut dire que son ramage (physique) n'était pas à l'égal de son plumage (intellectuel), comme monsieur est professeur à l'université. Moi j'avais des étoiles dans les yeux quand il me parlait, j'admirais sa science, sa culture. L'idée de coucher avec lui ne me passait pas par la tete quand on parlait. Dans la sienne, oui. En l'occurence, çà me posait pas de problème. Car... J'aime faire l'amour (sauf incompatibilité grave d'odeurs/peaux).


En raison d’activités politiques communes, on s’est vus très très souvent entre janvier et mars dernier. Et puis, tout ce soufflé est retombé et on s’est moins vus. Puis quasiment plus vus. On s’appelait toujours pour prendre des nouvelles, et bien sur, on se croisait par hasard en ville avec sa femme. On essayait de se voir mais nos rendez vous tombaient toujours à l'eau.

Et puis, on s’était fixés vendredi dernier pour se voir. Du genre « cette fois ci c’est la bonne, faut qu’on se voit ». Bah oui, merde, quand même, on se voit plus, alors qu’avant on partageait pas mal de choses. Putin. (Oui, j'aime être vulgaire parfois...)

Je pars donc du boulot un peu plus tôt vendredi soir, histoire de pouvoir le voir pas trop tard. J’arrive à la gare, je l’appelle. « Allô ? Oui, oui, on devait se voir ce soir. Ecoute, je suis très embêté car la, je me suis lancé dans de l’archivage, et je peux pas arrêter, tu vois. Je peux pas arrêter. »

DE L’ARCHIVAGE ? Non mais il me prend pour une patate ou quoi ? (Complètement outrée... et peinée)

Bon et promis, c'est le dernier connard de l'été (enfin, j'espère), et ensuite, je vous parlerai de choses plus réjouissantes ! d'ailleurs, les garçons non connards sont appelés à se manifester pour fournir des contre-exemples.

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