Oui, je le veux. Je ne sais pas si je le dirai un jour. Ou plusieurs jours.
J'aimerais bien le dire un jour, dans une grande fête complètement folle, sur un coup de tête. Avec la tête qui tourne. Du champagne et ma mère qui pleure.
J'aimerais bien le redire, refaire une grande fête. Et ensuite pouvoir caser au détour d'une conversation "oh, oui, ça me rappelle mon troisième mari...". Ou bien "Oh ma chérie, quand j'ai rencontré Jack, mon 5ème mari, j'ai tout de suite su que c'était le bon."
I'm a believer. Chocolate is my god.
3 commentaires Grifonné par Daphné à l'heure très exacte de 14:06To do :
- Relire un cv
- Commencer un dossier de candidature pour participer aux atelier d'urbanisme de Cergy
- Sortir la lessive du lave-linge
- Ranger toutes les fringues par terre
- M'épiler
- Envoyer un mail pour du boulot
- Faire la vaisselle. Ou pas.
- Soigner mes petits pieds
- Lire de la littérature américaine du 17ème siècle. Ou pas.
- Prendre un bain
- Ne pas penser à Bob
- Continuer à lire mon bouquin
- Profiter d'être dans un bon mood pour écrire mon bouquin namoi (ah non, là y'a pas de lien vers Amazon)
- Faire un cas de contrôle de gestion sur une usine chimique qui a des problèmes de gestion de ses stocks. OU PAS.
- Fumer une clope en buvant un bon thé
- Trouver quelqu'un qui m'offre le coffret Nova
- Aller me promener pour me ramener un dvd
- Envoyer un mail pour décaler la soirée filles
- Passer l'aspirateur. Ou pas.
Ce soir, pour changer, j’ai envie de parler de Bob.
J’ai passé la soirée de dimanche avec lui. Il m’a invité, dans l’après midi, à une soirée « croutage », ie. dvd et plateau repas. On a convenu que je n’avais plus envie de coucher avec lui mais que je resterai quand même dormir chez lui, pour ne pas troubler le concept de soirée croutage ou ensuite on s’endort comme des merdes.
Alors on a ri. On a fait à manger. On a parlé de mille et une choses. On a regardé les Dents de la mer. On a mis plein de fois la pause pour revoir des détails incongrus. Ensuite, on s’est couchés (j’avais même pris un pyjama anti-sexe pour être sure qu’il n’imagine pas que je fais du rentre-dedans passif). On a lu tranquille dans son lit en écoutant les doors. Et puis on a éteint et on a essayé de dormir.
Il n’a pas arreté de chercher ma main. Je la lui laissais 5 minutes, puis l’enlevais. Puis lui redonnais. Puis il me caressait un peu, je me laissais aller à me blottir dans ses bras. Puis je repartais. Tout ça, sans un mot. Mais dans ma tête, c’était : « putin bettie, après cette soirée, tu n’auras plus de nouvelles de lui avant au moins 1 mois, il redisparait dans 7 heures, dans 7heures, il disparaît pour un mois au minimum. » Tin, ça faisait mal. Quand j’enlevais ma main, je n’avais qu’une envie, c’est qu’il tende la sienne pour la reprendre.
Mais je me disais « tin bettie, mais tu n’es qu’un plan cul. Il n’a pas baisé depuis quelques temps, il va te prendre, ça va être naze, ça ne voudra rien dire. » (Oui, parce que ça, c’est aussi quelque chose que je viens de comprendre grace à quelqu’un qui se reconnaitra : en ce moment, je ne m’eclate plus au pieux parce que j’ai besoin de sentiments, de ressentir un petit quelque chose pour dépasser les seules sensations physiques qui ne m’envoient plus au 7ème ciel comme il fut un temps).
Voila. Nuit glauque. Réveil encore plus glauque. On a du échanger à peine 10 mots.
Eussions nous été amoureux, cette soirée eut été magique.
Mais nous ne le sommes pas. Et c’est pas faute d’essais de ma part.
Fuck.
Ce blog est de plus en plus en train de devenir mon auto-psychanalyse
3 commentaires Grifonné par Daphné à l'heure très exacte de 12:39
Grandes découvertes
- J’ai découvert les conditions nécessaires (et non suffisantes) pour qu’un garçon me fasse craquer :
o qu’il ait un grain de folie
o que je l’admire.
Je tiens d’ailleurs à ce sujet à remercier le Garçon du RER avec qui j’ai diné jeudi soir, et qui m’a aidée dans cette grande découverte. Je m’excuse d’ailleurs pour les quelques minutes où j’ai eu le regard dans le vide pendant que nous dinions (ah oui, il est mignon, drôle, pas bête, il a envie de prendre soin de moi, qu’on sorte ensemble, mais… mais… mais… J’en ai pas envie parce que…il me manque deux choses !!)
- J’ai aussi découvert que finalement, je crois que je suis bien toute seule. J’adore fantasmer sur des relations, m’y projeter mais je crois que je ne sais pas vraiment les vivre en ce moment. J’ai peut être même besoin de fantasmer sur des possibilités de relations mais quand il faut passer à l’acte, je ne sais plus faire.
Par ailleurs, petit soucis, j’ai l’impression en ce moment d’avoir besoin d’une rééducation sexuelle. Au lieu de baiser n’importe comment, j’aimerais bien faire l’amour pour prendre mon pied.
Tout ça concoure à me pousser à retourner à ma grande période du plancutage sans arrière pensées.
Le garçon diabolique (de la soirée de débauche) a 42 ans, mais on dirait qu’il en a 36. Il est terriblement beau, bien habillé. Il le sait. Il a de l’humour, du charisme. Et il est very successful au boulot.
Le garçon diabolique m’a diaboliquement bien fait l’amour la semaine dernière. J’ai adoré sa manière de me léchouiller les orteils pour tout dire. Et dans ma grande quête du j’ai fait des parties à plusieurs, essayé les filles, les garçons, le sm, le soft, le doux, le fort, le sous alcool, le sobre, le dans des lieux bizarres, le plan cul, l’histoire d’amour, mais au fond, qu’est-ce qui me fait prendre mon pied ? Eh bien, je note très sincèrement que me faire lécher les orteils, oh oui, c’est bon.
Bref, le garçon diabolique, j’ai chopé son numéro de téléphone le lendemain de notre partie. (note : The Party, une des meilleures comédies de tous les temps avec Peter Sellers, à voir absolument). Je lui ai envoyé un sms très sobre. Tellement sobre qu’il ne m’a pas répondu.
Et aujourd’hui, dans un accès de soudaine ouverture sur le monde, je lui ai envoyé un sms « je pensais à toi. Pas de nouvelles, tu vas bien ? Bises». Si, si, j’ai même rajouté un « bises ». J’avais vraiment au moins 2 ou 3 chakras d’ouverts.
Et il a appelé. Il bégayait, c’était touchant. Lui, le mec tellement sur de lui qu’on a envie de lui dire d’arrêter d’être aussi à l’aise. Bon, c’est vrai que je suis quand même relativement impressionnante ^^ (et il y a peut être peu de nénéttes de mon âge qui lui font du gringue.) Mais quand même, j’ai beaucoup aimé.
Il s’est excusé de ne pas avoir donné de nouvelles, il a mis tout le we à se remettre de notre soirée (grosse migraine). Mais il a réussi à caser qu’il avait pensé à moi. (il y a des phrases comme ça dans une conversation, qui ne sont pas évidentes à caser et que je trouve important de souligner). Il n’a pas appelé car j’étais chasse gardée du gendre banal (fuck !). Mais j’ai réussi à caser qu’entre le gendre banal et moi il n’allait rien se passer.
Et j’ai aussi réussi à caser un « si jamais tu veux qu’on se revoit, ça sera avec plaisir. » J’ai eu du mal à le faire sortir de ma bouche, celui-là, mais il est sorti finalement. Et il a été bien accueilli… « oh tu sais, ça sera peut être pas aussi fou que la dernière fois, mais avec plaisir. Tu sais, je passe souvent sur Paris… euhh…» Le tout en bégayant à moitié. L’était chou.
Sinon, Bob, qui m’a à peu près cassée en deux hier, est venu s’excuser aujourd’hui. « pardon pour hier, j'ai peut-être été méchant, c'est nul et très con ». Son explication « parce que je suis très cynique et que ça vous soûle et que vous avez raison ».
J’envisage l’exorcisme pour le faire sortir de ma tête définitivement. Je prends note de toutes les bonnes adresses.
C’est la merde. Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir. J’ai pas le moral, ça va pas.
Je me rends compte qu’avec raphael, finalement, je préfèrerais laisser tomber. J’ai pas un moral de battante, je me dis que si on arrêtait tout de suite, ça nous éviterait bien des complications. Ça serait plus simple. Et de toutes facons, c’est bien comme ça que ça va se finir (en se finissant) alors autant que ça soit fait tout de suite. Oui, tout cela est absolument stupide et pourtant, c’est ce que je pense dans ma petite tête brune.
J’ai pas le gout de l’appeler, d’essayer de la voir. De toutes facons, je me sens moche (avec mes lunettes horribles), grosse avec mes cuisses de taurette (le féminin de taureau), et mal coiffée (je ne commenterai même pas). De toutes facons, il va bientôt se rendre compte que je ne suis pas à la hauteur, pas digne d’attention/amour et ce genre de choses. Donc autant lui dire moi-même que je préfère en rester là plutôt que d’attendre qu’il me confirme tout ça.
Bob m’a reparlé. Ce mec est absolument odieux. Il m’a dit des choses… même en plaisanterie, c’est blessant. Et mon problème est que je ne comprends absolument pas à quoi il joue. Je ne comprends pas. (Je déteste ne pas comprendre). Pourquoi est-ce qu’il me provoque comme ça ? Pourquoi est-ce qu’il est tout simplement méchant ? Je crois que c’est l’intérêt démesuré qu’il porte à sa propre personne qui lui ôte toute intelligence.
Et moi ? Elle est passée où mon intelligence ? Dans le contrôle de gestion ? Putin merde. Comment j’ai pu autant me tromper sur un mec ? Comment c’est possible ? Pourquoi ?
Je ne comprends pas.
Fuuuuuckkkk.
M’en fous, je veux juste partir au bout du monde. (oui, je suis « childish » et j’assume).
Ah, et l'image, c'est lui Nicholas Hughes.
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