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L'amour sans philosopher

J'aime me réveiller enroulée dans ses bras, même si le réveil me hurle au oreilles.

J'aime quand on marche sans regarder où on va mais en se regardant droit dans les yeux, même si avec des talons sur des pavés, c'est pas toujours facile.

J'aime parler avec lui, même si parfois, j'ai peur d'en dire trop, pas assez, pas bien.

J'aime les silences avec lui, même s'ils sont un peu gênés aussi.

J'aime quand il me dit que je suis belle, même si j'ai encore du mal à le croire.

J'aime l'embrasser, le caresser, même si tout ça reste encore très sage.

J'aime être avec lui, même si "mais il a peut etre des tares cachées" comme disent mes copines.

Alors bien sur, il est fan absolu de Patrick Bruel. Mais je crois que je pourrais lui pardonner et continuer à marcher encore un peu à coté de lui, en trébuchant sur les pavés.

Newlook

Oui, mes cheveux ont repoussé. On ne voit presque plus de traces de l'accident.

On remerciera donc :
- ma mère pour son phénoménal "bon, maintenant que tes cheveux ont repoussé, je peux te le dire, c'était vraiment pas très heureux, ne recommence pas tant que tu es jeune"
- anthony le coiffeur pour son "mais tu vas pas ressortir de mon salon avec cette choucroute" ah mais si, je t'assure, la prochaine fois, je la garde !
- mr_kia pour son "mais si, vas y, essaie, vas y"

Et puis newlook pour ce blog, j'espère que ca vous plait un peu.

Et comme j'ai conscience d'avoir frustré votre attente de gentlewomen dénudées avec ce titre...


Le malade imaginaire

J'étais en train de savourer mon café noir, dans mon beau nouveau fauteuil trouvé à 1h du matin dans la rue (et trimballé sur ce qui m'a semblé des kilomètres), en fumant une clope, quand le charmant Bruce Toussaint lance le sujet "respire-t-on du poison ?".

Le pitch : il y a des micro particules (particules fines) dans l'air qui tuent près de 300 000 personnes en Europe chaque année. Ces particules, on ne peut pas y échapper, elles sont partout, à cause des voitures, des usines, des hommes, des femmes, de tout.

Wa-hou.

Mais what the fuck? On va mourir malade ? Ah mais c'est vrai qu'on ne s'en doutait pas...

Alors aujourd'hui, il faut
- manger bio
- manger équilibré (oui parce que le macdo bio, je sais pas pourquoi mais ca passe pas)
- faire du sport pour ne pas rouiller
- ne pas faire frire l'huile d'olive, c'est cancérigène
- ne pas fumer
- ne pas boire d'alcool (oui, meme un verre de vin par jour, ca ne marche pas, il parait que ca tue)
- téléphoner avec une oreillette

C'est comme si on redécouvrait que vivre, c'est d'une certaine manière mourir continuellement, avancer vers la mort. Comme si on voulait lutter contre ca. Moi je ne cherche pas à vivre en bonne santé, c'est une gageure ! Je cherche à vivre, à profiter, à etre heureuse.

Bientot, on va nous dire qu'il y a aussi de la pollution sonore et une loi va nous obliger à chuchoter dans les lieux publics.

The Flesh and the Spirit

Cette nuit j'ai rêvé :
- que j'étais en prison, une drole de cellule avec des barreaux, qui donnait sur une cour où des gens jouaient au basket (prison break inside ?), et il se trouvait meme que j'avais un bébé.
- qu'une de mes bonnes copines revenait prématurément de washington et que ca n'allait pas du tout du tout, elle faisait meme un couscous géant dans ma petite cuisine pour se consoler.
- qu'il y avait une sorte de guerre, ou juste de lutte pour la survie et que je me retrouvais à me planquer sous un lit trop bas, avec 4 couteaux pointus...

Bref, je suis contente d'etre reveillée, meme si c'est pour réviser du... controle de gestion .... AAaahhhhaa non, le cauchemar n'est pas fini ! Réveillez moi !!!!

C'est toujours mieux que du couscous ou de la paella

C'est fou comme je ressens le besoin de parler avec lui. Je pourrais lui parler pendant des heures. Même si parfois, il y a des regards entre nous qui me coupent les mots.


Il m'a dit que j'étais comme... une tarte tatin.
Son dessert préféré.
Il parait qu'il ne s'en lasse pas.
(Alors bien sur j'ai râlé pour la forme : "Quoi ? Je suis un dessert ? Pas un plat principal ?")


Je lui ai dit "ça faisait longtemps que je n'avais pas fait l'amour" et trois larmes ont coulé sur ses joues, dans le noir.


(Ah moi, il faut pas me le dire deux fois que vous avez aimé ma guimauve, ensuite, je me sens obligée de continuer. Ahem...)

I bet that you look good on the dancefloor

Entre :
- le vernis à ongles (mains et pieds),
- les partiels de cette semaine à réviser,
- le dernier épisode de grey's anatomy et de The L Word,
- les articles scientifiques à lire,
- le choix d'une tenue pour ce soir,
- les profs à contacter pour leur mendier un entretien.

(Rajoutez à ça que c'est l'heure du gouter. )

Eh bien, je ne sais pas par où commencer.

Alors je commence par mon aggrégateur de flux.

Attention, guimauve fraiche

Je ne sais pas de quoi demain sera fait. Peut être que demain, il perdra tout son charme à mes yeux parce que je découvrirai qu'il joue au bridge et qu'en plus il a une vision altermondialiste du couple (oui parce que la vision marxiste, on me l'a déjà faite et c'est passé de mode alors pourquoi pas alter ?). Non, je ne sais pas de quoi demain sera fait.


Mais je sais qu'aujourd'hui, il me plait, il me charme, il m'enivre.

C'était notre 3ème rendez vous. Après deux mojitos, une crêpe viande-fromage-oeuf (j'adore!) et Last Chance for Love...
"Tu sais que tu peux venir dormir chez moi si tu veux."
"Oui mais non, j'ai peur mais j'ai envie, je ne sais pas."
"Je veux que tu en aies envie, on peut attendre encore un peu, ou on peut passer une nuit ensemble très chaste."
(Le coup de la nuit chaste, on me l'avait déjà faite. Je n'y crois pas un seul instant.)
"Oui mais ca serait affreux une nuit chaste, tu me verrais au réveil sans avoir eu le bénéfice d'une folle nuit d'amour, je n'aurais aucune excuse pour ma sale tete"
"J'ai très envie de te voir au réveil."
"Oui mais non mais je sais pas, j'ai peur, j'ai envie, je ne sais pas."
Finalement, l'envie d'etre avec lui l'emporte et je lui dis que j'accepte son hospitalité.

Sur le chemin, il me rejoue quelques scènes de Cyrano, j'ai les yeux qui pétillent et il a une jolie voix. "A la fin de l'envoi", il touche, en m'embrassant et j'adore ca.

Et puis chez lui, on papote, on papote. J'ai l'impression qu'on a des milliers de choses à se dire. Et des milliers de baisers à se faire, je ne me lasse pas de sentir sa bouche contre la mienne. Il est tard, on passe dans sa chambre.
"Tu as froid ?"
"Un peu mais je vais aller sous la couette, ca ira mieux"
"Tu veux que je te débarrasse de ton pull ?"
"Oui..."

Sous la couette, dans ses bras. Je pense que ma poitrine lui plait. Et j'aime l'embrasser dans le cou. J'ai l'impression d'être enveloppée de tendresse. Il est doux, nos corps se découvrent, j'ai envie de le toucher, d'être contre lui, serrée contre lui.
Mais tout ça reste très chaste. Je suis étonnée par son tact, sa retenue. Je lui ai dit que j'avais peur et il a décidé que nous ne ferions pas l'amour ce soir. On s'embrasse, on se caresse et jamais il ne dérape.
Sans trop me toucher, il me touche bien plus que je ne l'aurais pensé.

Au moment de s'endormir tous les deux dans les bras l'un de l'autre :
"Dis... "
- Oui ?
- Tu auras toujours envie de moi la prochaine fois ?
- Encore plus."
Je m'endors sur son épaule.


Quatre heures plus tard, mon réveil sonne, le ciel bleu et le soleil s'invite dans la chambre. Je décide de sécher les cours et de rester avec lui. Mais impossible de se rendormir. Calins, papotage. Comme si on voulait profiter de chaque moment ensemble. On a une discussion de lendemain matin, on parle jalousie, on parle tromperie, on parle de ce dont on a envie. Il m'étonne par son... intelligence. Oui, je crois que c'est le mot. Ses propos sont pesés, nuancés, réfléchis. Ca me rassure. On se bat, on rit beaucoup et fort, on s'embrasse beaucoup et fort.

Oui, je lui plais. Oui, il me plait. Oui, on veut construire quelque chose. Non, on ne sait pas de quoi demain sera fait. Et j'aime ça.

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