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L'ex homme de ma vie

Je suis sortie un an et demi avec François. François, c’était un philosophe. Il était d’une intelligence rare. Et il planait complètement. Et ce, sans aucune substance illicite. Il vivait dans un autre monde. Il écrivait, ecrivait, ecrivait. Pour son psy, pour lui-même. Il avait eu une enfance pas facile, psychologiquement parlant, avec une mère artiste égocentrique et un père escroc.

François, il arrivait pas à bander avec moi. J’étais sa princesse. J’étais intouchable. Ses fantasmes étaient « trop sales » pour moi. Alors il aimait me faire des bisous (attention, pas partout, mon sexe le dégoutait trop pour qu’il s’y aventure). Il aimait prendre soin de moi et me traiter comme la chose la plus précieuse au monde. Je crois que je n’ai jamais été autant aimée et adulée. Mais sans sexe. C’était horrible.

Et pourtant, on en parlait. Tous les deux mois, je lui sautais dessus, pleine d’hormones et de phéromones envahissant. Il essayait, ça ne marchait pas. Je pleurais. Il pleurait. On en parlait trois heures. On s’enformait en se promettant de faire tous les deux des efforts dans le sens l’un de l’autre. Et deux mois après, c’était la même petite musique triste.

Bref, ces problèmes me tracassant, j’en ai parlé à ma mère. Un week end, en normandie, j’étais avec françois et pendant qu’il lisait sur la terrasse de la maison, je suis partie avec ma mère faire du shopping. J’en ai profité pour lui confier mes petits soucis. Après m’avoir sorti les quelques trucs et astuces d’usage (« mais ma chérie, tu as essayé la lingerie afriolante ? les jouets ? les scenarios ? » « -mais oui maman, j’ai tout tenté ! »). Le week end se poursuit. Et puis, le dimanche soir, on prend le train pour rentrer à Paris. Avec mon père. On sort du train, on marche pour prendre le metro. Et mon père, dans la tradition la plus mafieuse du monde, ralentit le pas et me fait un signe de tête pour que je marche à coté de lui, tandis que françois est perdu dans ses pensées philosophiques quelques mètres plus loin. Mon père me dit tout bas, d’un air entendu « bon, ta mère m’a parlé. Il te reste plus qu’à le larguer. Le plus tot sera le mieux. fais le en douceur, c’est un mec bien. Mais y’a rien d’autre à faire. Sans sexe, un couple ne marchera jamais. » Il avait raison. Mais je n’étais pas du tout prete à l’admettre. Je suis partie en pleurant sans lui dire au revoir devant sa bouche de métro à la con.

Trois semaines plus tard, le petit couple parisien que nous sommes, guilllaume e tmoi, partons nous refaire une santé au vert-bleu de cherbourg, chez ma grande sœur. Et puis, à la fin du repas du samedi midi, ma sœur sort dans le jardin fumer une clope et me dit de la suivre « on va parler entre filles ». Sachant que ça ne nous ait JAMAIS arrivé en 21 ans de vie commune, je m’étonne. Et la conversation déroule vite sur le problème de françois et moi. « Maman m’a parlé ». Mon dieu, mais ma mère, c’est pire que les fils RSS !! Et ma sœur de me dire que « tu sais, je voulais te propose un modèle alternatif car je sais que les parents ont du te dire que sans sexe, un couple ne pouvait pas tenir, mais moi, avec Fred, on a pas fait l’amour depuis 3 ans et ça se passe très bien,, on s’aime énormément. On trouve des moyens alternatifs de vivre des moments érotiques (alors là, j’aimerais bien savoir comment !? « viens chéri, on va faire de la broderie erotique ! ») ». Et ma sœur de me donner un bouquin écrit par une poufiasse américaine sur le sexe, et de me noter sur un post it l’adresse d’un site de sex toys « très classes ». Très classe, ça veut juste dire qu’ils coutent trois fois plus chers que les autres pour la même chose.

Bref, en un mois, toute la famille était au courant. Et François a réussit à garder la tête haute. J’ai mis 6 mois de plus à réussir à le quitter. Puis 4 mois à vivre ensemble alors que c’était fini, le temps qu’il trouve un nouvel appartement.

Je crois que ça a été ma rupture la plus dure. Je sais que jamais personne ne m’aimera à nouveau comme françois m’a aimée. Mais une fois que je l’ai trompé, j’ai su que la catin en moi ne pourrait jamais me passer d’être aimée physiquement, d’être prise fortement par deux mains sur mes hanches.

Christophe, t’es vraiment trop con

[post légèrement imbibé de bière, vin blanc et martini/vodka]

Oui, Christophe, t’es vraiment trop con de ne pas me rappeler.

Parce qu’on se connaît depuis bientôt un an, qu’on se voit tous les mois en moyenne, pour passer une super soirée ensemble, coucher ensemble, et s’oublier le lendemain.

Parce qu’à chaque fois, c’est moi qui t’appelle pour te proposer qu’on se voit.

Parce que les soirées qu’on passe ensemble, elles comportent toutes bien plus que le minimum légal de fous rires, de tendresse et de sexe.

Parce qu’on aime tous les deux mater la nouvelle star dans un canap’ parfois.


Parce que parfois, on arrive même à se dire des choses importantes sur « la vie ».

Alors, oui, t’as une ex encombrante, mais putin, faut avancer dans la vie.

Oui, tu bandes mou dès que tu as un bout de plastique sur le sexe mais putin, j’adore faire l’amour avec toi et merde, c’est tellement agréable de passe rla nuit dans te sbras ensuite (et ça, c’est rare, monsieur).

Oui, t’as 40 balais et t’es un rocker un peu raté, et moi j’en ai 22 et je suis ratée aussi mais putin, qu’est-ce qu’on s’en fout ?

Oui, tu veux pas prendre la place de quelqu’un d’autre dans mon cœur, mais putin c’est pas une raison pour ne jamais me donner de nouvelles.

Oui, à la base, t’étais un plan cul, mais putain, maintenant, t’es plus que ça.

Oui, t’es chiant, oui, je suis chiante, mais putin qu’est-ce qu’on s’en fout ?

Oui, tu m’as dit que j’étais une « très chouette nana », et que « tu m’aimes vraiment bien », mais putain, t’aurais mieux fait de fermer ta gueule ce jour-là.

Oui, t’en as rien à faire de moi et tu penses jamais à moi, mais putin, moi je te fais des longues tirades imaginaires quand je suis toute seule dans le rer et que je pense à toi (et putin, ça arrive trop souvent à mon gout).

Tu fais vraiment chier, Christophe.

Parce que, comme chaque moi, je me dis « putin, ça fait un mois que j’ai pas vu Christophe, j’ai envie de le voir » et comme d’habitude, je vais t’envoyer un sms, on va se voir, et s’oublier le lendemain. TU FAIS CHIER.

Fuel for life

Après m’être faite criée dessus par une bonne copine parce que j’ai « trop de projets, il faut que je me concentre sur les choses importantes », je me suis dit que j’allais faire la liste pour faire le point…

Alors, voila : TO DO des choses à faire dans ma vie

- finir ma putain d’école de commerce à la noix de cajou

- faire une thèse et avoir un doctorat en géographie

- apprendre la danse du ventre

- aider à sauver le monde

o travailler pour Medecins sans frontières

o mettre mes connaissances au service d’un parti politique qui a des idées intéressantes

- reprendre le théâtre

- écrire des articles totalement inutiles en tant que géographe sur « la territorialisation de la blogosphère » ou « la sociologie des Halles entre 23 heures et 7 heures du matin »

- m’améliorer en sculpture

- devenir grande (i.e. réussir à porter des talons 7/7)

- faire des missions de conseil auprès d’entreprises diverses et variées comme experte

- vivre quelques années au Moyen-Orient ou au Maghreb

- apprendre à faire des belles photos

- passer l’agrég et enseigner

Sinon, je vous épargne ma soirée d’hier avec un bon copain bi, à faire une compétition de drague garçons et filles confondues, qui s’est finie par ma victoire éclatante (et un peu alcoolisée) face à un serveur tout meugnon à Montmartre.

Cette semaine, j’ai testé pour vous…

Phénomènes de Night Shyamalan. Un film qui fait (très) peur, avec des gens qui se suicident de partout. J’ai adoré. Il faut dire que mon niveau d’objectivité est proche de zéro car j’adore Night Shyamalan. Dans ses films (6ème sens, la jeune fille et l'eau, incassable, le village... ), le contexte est souvent surnaturel (et parfois même ça ne tient pas du tout debout pour un esprit rationnel), mais ça permet de mettre en exergue les sentiments humains, qui eux, restent toujours naturels. Et même s’ils sont empreints de la touche surnaturelle du décor, ils n’en sont que plus beaux.

Les eaux musicales de Versailles. Mercredi matin, dans mon petit train pour aller à la fac, je lis en diagonal un article de 20 Minutes : les eaux musicales à Versailles se mettent au rock’n’roll samedi 14 juin. Wahou ! J’arrive toute fière en cours et je vends du rêve à mes petits camarades : Versailles, rock’n’roll, Sofia Coppola, truc de ouf. Alors samedi, j’enfile mon tee shirt « I love Rock’n’roll » et mène l’expédition jusqu’au Château Of Versailles. Au début, DJ Lully, et DJ Rameau étaient aux platines. Je me dis, ça va bientôt changer. Et puis, ça commence, et ça reste de la musique classique. Devant les regards pleins de haine de mes amis, je re-dégaine mon 20 minutes (oui, je fais collection : ou de l’utilité d’avoir une besace à la place d’un sac). J’avais lu l’article plus qu’en diagonale et résultat, pas de rock’n’roll, à part dans la société d’installation des enceintes dans les jardins…

Le connard qui fait sa propre pub. A coup de « Je serai tt à toi ». Ou encore « je reviendrai bronzé, beau comme jamais, rien ke pour toi! ». Mais aussi le fameux : « tu nes pas un fantasme, tes bien plus, une nuit avec toi, ou des nuits reconduites, ce serait passer un mmt intense vers limagianire, ce ke je me suis toujours imaginé sans avoir eu la chance d'y goûté.. », et enfin, le « si on svoi, on fera ce ke tu veux, je serai à toi pour la soirée et ferai ce ke tu voudras », et il rajoute un « tout », pour être sur que j’ai bien compris les allusions graveleuses. (Pour la traduction Sms-francais, utliser google traductions).

Ah oui, j’ai oublié de préciser : Monsieur a une amoureuse depuis 2 ans, et vraiment, « celle la, c’est la bonne » selon lui.

Small talk avec un Dandy

Aujourd’hui, conversation mythique avec le Grand Dandy. Ce dernier me demande avidement comment vont mes histoires d’amour et de cul, espérant que je lui raconterais du croustillant, j’imagine. Je déçois ses espoirs par un laconique : « rien de nouveau sous le soleil. ». Et je lui retourne la question. Lui non plus, rien de nouveau, pas de rencontres.

Poussée par la curiosité, mes instincts de fille et mon don naturel pour le small talk, je lui demande « pas le temps et heureux en couple j’imagine ». Il me répond :« Oui. Mais tu sais, nous les hommes, on ne marche pas comme ça. on dissocie. »

Je suis heureuse d’apprendre que j’ai donc été dissociée quand nous avons eu des relations intimes, lui et moi. Pour être bien sur qu’il va s’enfoncer jusqu’au bout, je lui demande « tu veux dire : dissocier le sexe et l’amour ? » (Oui, c’est la tarte à la crème de la banalité mais bon, je suis une fille quoi) Ce à quoi il répond par l’affirmative.

Puis il se lance dans une petite tirade auto-justificatrice que je ponctue poliment par des « ah », « d’accord », « oh », « oui oui ». Il finit en me demandant si j’ai bien compris. Je lui réponds que j’ai compris l’idée générale.

Et il finit en beauté par : « c'est l'essentiel. C’est normal que tu comprennes pas tout, on peut pas être parfait. Tu es une maîtresse de très bon niveau par contre, et c'est bien là l'essentiel. »

Comme en ce moment, je fais beaucoup d’actes de foi. J’ai décidé de croire qu’il était second degré, et qu’il savait pertinemment combien tout cela était surréaliste.

Acte de foi

Aujourd'hui, je racontais mes histoires à ma copine Beauté Fatale (d'ailleurs, qu'est-ce que c'est énervant d'avoir une copine aussi belle !).

Je lui disais que j'avais l'impression de transformer tous les garcons biens que je rencontre en connards et elle m'a répondu qu'elle avait sa propre théorie la dessus, que je résumerai ainsi :

"Tous les mecs sont des connards. Y'en a juste certains qui jouent mieux la comédie que d'autres."

Ce qui m'a paru d'abord génial. Enfin, une explication. Et qui plus est, une explication qui m'enlève toute responsabilité dans le processus de connardisation.

Mais... il y a une partie de moi (la partie ado de 14 ans et princesse) qui refuse d'y croire. Alors non, je n'y crois pas.

Et finalement, ca ne fait pas avancer le schmilblick !

Made in Normandie

J'ai passé le week end chez mes parents, en Normandie.

Samedi après midi : shopping avec ma maman chérie. J’ai enfin mis la main sur une belle robe longue, et deux jolis tee shirts glamrock se sont jetés sur moi dans un boutique. J’ai été bien évidemment obligée de les emmener avec moi pour éviter un scandale.

Samedi fin d’après-midi : belle crise de nerfs totalement absurde entre mon père et ma mère. A coup de « je vais le bousiller ton putin de chat », « tu me fais chier, tu es un boulet ». Réconciliation sommaire et diner en famille autour d’un barbecue au gaz. Ça sonnait faux tout ça.

Samedi soir : regarde les Tudors sur l’ordi de mes parents. Tombe dans l’historique des sites visités sur « Carasex – easyflirt » et sur quelques messages échangés entre mon papa et une femme d'âge mur du 16ème sur le mode du « si on parlait sur msn ? ça serait plus pratique… » (on notera l’usage des trois petits points). Je ne sais pas quoi en penser.

Dimanche : mal dormi, mal à la tête, rhume. Je me rendors sur mon bouquin. Federer se fait ramasser la gueule. C’est la poisse. Puis le train du retour. Je lis Le passage des miracles et j’ai furieusement envie de partir en Egypte.

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